fév 032010
 

Voir des chiens attelés à des traîneaux qui courent sur le lac en ce beau dimanche ensoleillé, chargés d’enfants rieurs, nous plonge dans des images des temps anciens. Pour beaucoup, c’est l’image nostalgique frugal de mes arrières grands-parents. Ô les hivers d’antan, mes chers vieux morts !

Revoir comme ces photos jaunies dans un vieil album trouvé chez un regrattier. Ces chiens, langues sorties, sur le lac Rond ? Une plongée dans cet univers arctique exotique. Enfants, nous imaginions avec frayeur l’existence rude en ce pays des « Esquimaux ». Bonjour Jack London, bonjour Yves Thériault et ton héros Agakuk !

Ce même jour mais le soir, découvrir le joli tout blanc portable. Sur la table-à-café d’un couple bien-aimé à Val David. À ta demande, ils te cherchent —te trouveront illico— le nom de la capitale de la Nouvelle Calédonie. Là où un petit-fils grandi séjourne avec sa blonde Jade ! Soudain, surgissent de là-bas, les saluts de ce Thomas Jasmin. Message rue Saint-Michel venu de « l’envers » de notre planète, à 30 heures d’avion ! Jadis, un mois ne suffisait pas à correspondre !

Progrès, salut et mes vieux traîneaux qui filent sur le lac ! Ce portable, c’est merveille à constater, ces jeunesses s’appropriant n’importe quelle neuve machine, capables d’intégrer la neuve patente ! Tiens, achat (enfin !) d’un cellulaire, cette semaine, en cas d’accident en auto et, hélas, beaucoup de temps à examiner ses pouvoirs. Pauvres vieux qui vivons « tout écartillé », cher Charlebois, entre passé et présent. La nostalgie embarrasse une jeunesse qui se moque si j’ose interrompre le film du présent pour fouiller mes rétroviseurs. Soudain… l’actualité frappe, ouste les vieux traîneaux, crac !, un jury de cour s’avorte ! Bang ! Des escrocs sourient. Pourquoi donc ce fiasco ? Relire le grand Jean Racine. Celui des plaideurs ! Les légalistes du noble Ministère de la Justice ont joué les experts. Bafouaient les citoyens, jurés de bonne foi. Ces noires corneilles ont tressé « mille et une » accusations juste pour enfirouaper des gens normaux, ordinaires, comme vous et moi.

Ces bandits en soutanes noires au palais qu’ils merdisent sont des abrutis-en-justiciaireries. Scandaleux, madame l’aveugle et muette, Kathleen V., ministresse de mes deux fesses, votre silence sur cette saloperie de vos fonctionnaires saoulés d’avocasseries, une lâcheté. Les voleurs rigolent. Leurs défenseurs sont morts de rire. Le peuple investisseur de bonne foi a été  cocufié et cette cour, m’sieur le juge Wagner qui se tait aussi, un burlesque ! Madame-la-ministre, intimidée par ses « fous » en jaquette noire se cache ! Ses sous-ministres et procureurs se tapent les cuisses.  Madame : ce qui vient de se passer est dégueulasse.  Bon…c’est la vie, dehors, mes vieux traîneaux filent, mes joyeux patineurs colorent tout, les mignons toutous-en-laisse paradent… il y avait l’actualité et Don-qui-se-choque se révolte. L’ex-polémiste veille encore. Moi qui veut tant m’éloigner des foires d’empoigne… La justice à Québec me fait m’incliner, pas par respect, par envie de vomir !

  2 Réponses to “VIEUX TRAÎNEAUX ET HOREURS NEUVES !”

  1. Quelqu’un aurait du réaliser que la poursuite aux 731 accusations ne tiendrait pas la route ! Fallait pas attendre le désarroi des jurés pour l’admettre !
    Que d’incompétence à nos frais, pauvres contribuables…
    Vive la technologie ! j’ai pu parler et voir mon fils en Afrique grâce au portable de ma fille sans débourser un sou noir !

  2. Tabarouette de bon texte ! Vous me faites travailler chaque fois que je vous lis, recherchant les définitions des mots précis que vous utilisez si bien ! Vous voyez, j’utilise le merveilleux logiciel québécois « Antidote » qui permet rapidement de mieux connaître notre langue.

    Que vous avez raison concernant le procès Norbourg ! Voilà de l’argent gaspillé scandaleusement et quelle perte de temps ! Après les bandits à cravate, voici ceux des robes noires. Je ne comprends pas que personne ne soit imputable. Justice bonbon.

    Don-qui-se-choque, que j’ai aimé ce qualificatif. Cela m’a fait sourire.
    J’apprécie votre mixte du passé et du présent dans vos écrits.

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