Articles
Commentaires

Archives 'fête'

Pour ne pas mourir idiot, je lis des cahiers « affaires », bien ficelés le plus souvent et j’y glane des informations étonnantes, éclairantes, me faisant découvrir « la dure réalité à étreindre », selon l’expression du poète Rimbaud qui —adieu poésie— s’en alla brasser des « affaires » en Éthiopie du nord, au Harrar. Mais je lis encore bien davantage sur les actualités. Aux USA, le petit père Rumsfeld se sauve de la White House — la « Rome » contemporaine— la queue entre les jambes, adieu Pentagone chéri ? À l’affiche : « guerre civile » saignante en Irak bientôt. Alors milliards « en argent du peuple » gaspillés en vain.

Ces bombardeurs sur les deux tours de New York en 2001 ? Pas un venu d’Irak, ou de l’Afghanistan, ces kamikazes musulmans, fanatiques instruits, étaient originaires d’Arabie saoudite ou d’Égypte. Et Bush, qui le savait, envahissait l’Irak ! Eh ! 2007 s’annonce mal. L’écrivain-philosophe, BHL, avait publié (son livre sur le journaliste décapité, Pearl) : « Le Pakistan est le nid capital de tout ce qui se brasse. » Alors les clandestins à Le Caire, à Ryad et chez notre « autre ami » qui règne au Pakistan ? « Pas touche et on alla chasser les Talibans qui se regroupent actuellement, l’on partait capturer le dictateur Saddam Hussein ». Silence dans les estrades !
[...]
Notre cour ? Ici, au Québec, le chef élu, John-fils-de Red Charet, échec total avec ses deux promesses :
1-régler la santé et,
2- diminuer la fiscalité.

Fin de mandat, sa note de bulletin ? Zéro.

[...]

Je vous souhaite une bonne nouvelle année, lectorat bien-aimé. Et Bye-bye 2006 !

Suite »

L’une, dame Jan Wong, délire en proclamant que les morts de tireurs-fous sont les victimes du « Québec français ». Feu le docteur-mnistre Camille Laurin en assassin par procuration ? Droit de rire ! L’autre, dame Michaëlle Jean, ne délire pas moins : « Les Québécois, trop ouverts sur le monde, dédaigne le Canada voisin ». Deux bêtises en somme. La connerie de cette Jan W. ne se méritait pas les protestations de MM. Harper et Charest car on ne répond pas à une niaiserie quand on est PREMIER MINISTRE et Denise Bombardier a bien eu raison de les blâmer face à l’immense public des aux actualités de TVA. Cette niaiserie d’une columinst au Globe and Mail relève d’une telle mauvaise foi qu’elle devait n’être attaqué que par ses pairs. Nenni ! Francophobia en avant toutes ! Ils se ont tu, tous ! Solidaires donc de ce puant racisme.

Dame Jan, elle, illustre à sa manière cette francophobie rampante chez les Canadians, mais pour ce qui est de la vice-Reine, c’est tout autre chose. La « kioute » cheffe d’État —non élue—, tente de nier un fait têtu et très évident : il y a deux nations, il y a deux pays. Elle dit vrai avec son « deux nations avoisinantes guère curieuses l’une pour l’autre ». Vrai que les Canadians (même vivant parmi nous) ne connaissent pas nos goûts, nos valeurs, nos tendances, nos us et coutumes. Cela ne les intéresse pas. Qu’y faire ? Rien. Autre fait bien têtu, nous aussi, ces /Canadians ne nous intéressent pas le diable. Les anglos ne savent pas qui est Guillaume Vigneault ou Yves Beauchemin, ou Marie Laberge, ignorent totalement nos meilleurs dramaturges, chanteurs et poètes (morts ou vivants, Miron ou Brault) ). C’est une réalité qui nous dit : « Vous ne nous intéressez pas ».

Suite »

À la CBC-SRC, au dessus des directeurs —et autres chefs de service— se trouvent les vrais patrons que sont les administrateurs de la radio-télédiffusion publique. Comme moi, vous imaginiez-vous y voir des créateurs de grande puissance ? Des artistes féconds, des « capables » de penser le présent et l’avenir du monde des « infos et divertissements ». Nenni !

Ce Conseil (C.A.) est fait de très curieux personnages. Via l’ex-ministre Liza Frulla, on y a mis un « président » pour faire écran, fallait au moins « un » bonhomme connaisseur du métier. Guy Fournier est donc le seul a connaître « pas mal » le métier.

Les autres ? À Québec, un jeune journaliste, Patrik Bourgeois, a eu la patience —pour son hebdo— de fouiller le passé (les C.V.) des vrais chefs de CBC-SRC. D’abord parlons de M. Rai Sahi ! C’est un brasseur d’affaires valant 2 milliards de piastres, chargé de compagnies diverses et qui loue à la CBC-SRC de ses locaux, rue Queen ! Conflit d’intérêts ? M. Sahi sort dans le corridor au moment où se traitent ces locations ! Fournisseur à la caisse des Libéraux, on peut gager qu’il a su prendre le vent-Harper et vite !

Suite »

CE CONTE VA PARAÎTRE BIENTÔT DANS « LE QUÉBÉCOIS » À QUÉBEC.

Les gens du village lui donnent ce surnom, Donalda. Pourtant, Amédée, son homme, n’est ni maire, ni riche, ni agent des terres, c’est une sorte de modeste jardinier. On l’emploie aussi pour nettoyer des gouttières, tondre des pelouses, entretenir des domaines bourgeois ou comme gardien épisodique si l’on part en voyage.

Oui, ce Amédée est un homme à tout faire, un jack-of-all-trades. Un jobber comme on dit par ici. Donald, son épouse, de son vrai nom Amanda, plus jeune que lui, était la fille unique d’un populaire notaire… défunt. Mort en 1960. Mort en état d’ivresse, ruiné aussi par le vice du jeu. Un grand compulsif qui faisait mentir les nostalgiques répétant : « Ah, « le cours classique » d’antan ! Qui rendait l’homme d’ici plein d’un bel avenir, important, riche, cultivé et sérieux.

Amanda est ce qui se nomme, une aliénée légère. Elle fonctionne en société comme elle peut et elle s’est vite mariée avec ce Amédée, unique prétendant à sa porte d’orpheline.

Suite »

Étrange réalité : quand j’ai offert toutes mes archives à la biblio nationale, on me dit : « avez-vous dans votre stock de paperasses, des romans avortés » ?, je dis : « oui, beaucoup », et eux : « ah, merveilleux, bravo, formidable! », ma surprise, il semblait que ces « ouvrages interrompus » [...]

Suite »

Ce livre sur Outremont contient le texte suivant parmi des tas de photos magnifiques et de documents historiques divers, texte “impressionniste” sur le “ghetto” artistique et intellectuel qui peut être offert, ici. -CJ
VIVRE À OUTREMONT AUJOURD’HUI
1-Je te prends dans mon regard

Entendez-vous ces deux fillettes qui chantent, avenue Querbes? Écoutez-les: “Trois fois passera, la dernière, la [...]

Suite »

1950. 24 décembre. Venu du macadam de Villeray, me voici installé dans l’ex-écurie du « Chantecler Hotel », convertie en « Poterie d’art » avec si peu d’amateurs de céramique que, pour survivre, trois fois par jour, je lave la vaisselle salie du Chantecler. « Pas de sot métier, que de sottes gens ». C’est Noël demain, je demande un congé au chef de cuisine, monsieur Liorel : « Pas question, mon petit gars, trop de monde et gros réveilllon ce soir. » Bon. La beauté de voir tous les « bogheis» attelés sortant de l’église, rue Lesage, messe de minuit dite, et s’en venant pour réveillonner. Clientèle de richards. Je dispose vite les plats pour les « waiters » énervés. Et, tard, quand la fête se termine, plus envie, personne, d’aller nous coucher.

Suite »

Moi, l’incompétent en musique, voil� qu’on m’invite � animer
un concert ! Impossible de refuser. Pourquoi ? D’abord, il s’agissait de cinq jeunes. Cinq étudiants en musique qui se donnent la peine, sans aucun moyen financier solide, sans subvention, pour le plaisir de jouer, d’organier de tels modestes évènements. Un groupe plein de vitalité. Et puis l’animateur principal est mon petit-fils, Gabriel. Ce sera donc pour moi l’occasion de me familiariser davantage avec…Beethoven, Debussy, Bach…et autres compositeurs. Gabriel me « courriélisa » des notes essentielles sur leur programme de cet après-midi (� une église de Laval) et, vite, j’allais ouvrir mon ancien et précieux gros Larousse intitulé : « L’histoire de a musique ». Quel plaisir !

Suite »

LA JOIE !

On ne change pas les Québécois ? Pas pour tout. Pas pour cette vision enchanteresse : la première neige, la blancheur partout. À cinq ans ou à 75 ans, la beauté. Nos exilés en pays chauds le disent, ils ont la nostalgie de la neige. Ce mardi matin avec l’ouate qui descend du ciel ? Image d’Épinal disent les grincheux. Allons, nul n’est insensible de cette… cotonnade paradisiaque. C’est beau et c’est une chance d’avoir quatre saisons. Certes l’arrivée du printemps contient un indicible plaisir, ce réveil de la nature endormie trop longtemps. Et l’été bien évidemment restera toujours la saison de la liberté. Mais vient de se terminer donc l’automne avec ses rutilantes couleurs aux feuillus, ses tons fauves partout, même dans les fossés le long des autoroutes…Mais la première neige, ah ! Sortir du lit, ce mardi passé, découvrir par sa fenêtre la vie en blanc, oh !
Gamines, gamins, c’était la fête, la promesse des glissades, du patinage dans « le rond » voisin. Ados, les skis dont il faut polir les planches, cirer les bottines…de vrai cuir dans mon temps. Pour les aînés, l’hiver annoncé, c’est donc tout un album d’images. Quant à moi, c’est les images à peine brouillées de tant de beaux soirs sur la patinoire proche du marché Jean-Talon, tant de sorties avec un traîneau, une longue luge ou même une pièce de vieux prélart pour dévaler des pentes, par exemple, dans le géant congère du coin de ma rue à l’époque où on ne ramassait pas vite les amoncellements accumulés par les charrues municipales. À la Carrière Villeray abandonnée ou bien, grandis, aux pentes des collines nommées « Les Hirondelles » à Montéal-Nord.

Suite »

Je lisais que la limousine du pape (mort) vient d’être vendue —encan au Brésil— pour 690 000 $. Pas des pinottes ça M’sieur Tout Blanc (Léo Ferré). Le fondateur Jésus doit se retourner dans…son paradis. Mon père, lui, il était fier des richesses du Vatican. Pour [...]

Suite »

« Précédent - Suivant »

t>