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Archives 'ordinateur'

Le Québec est situé loin de la France mais tout est relatif. En 2008, la planète se rapetisse. La vitesse par ordinateur. La France, mère-patrie, c’est juste six heures en avion. Je m’approche lentement d’un Paul McCartney qui est venu de Londres pour chanter en anglais sur les Plaines. Là où se célèbre la naissance [...]

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Scénographe salarié pendant 30 ans, en 1985 je devenais soudain un travailleur autonome. Donc libre de tout horaire strict. Je ne monte jamais à mon bureau pour travailler le soir. Jamais ! Comme un principe. Mais, tout récemment, correction urgente, je monte à l’étage. J’entre dans mon bureau. Qu’est-ce que je vois, au beau milieu du tapis gris, une toute petite boule poilue, très exactement du même gris que mon tapis. Elle remue légèrement, ne craint pas mon arrivée et ne se sauve pas ! Souris hors du commun, anormale ! Une souris plus vivante que l’autre souris celle de la famille des instruments indispensables à tout internaute.

Comme tout le monde, j’en ai vu de ces petits rongeurs. Que de trappes à ressort -de type victoria- furent installées dans cette maison plus que centenaire, que de pièges-à- fromage. Dans la cave et dans la cuisine. À l’étage ? Une première ! Si kioute ! C’est du Walt Disney ma foi. Ma bestiole égarée m’offre un ben charmant aspect, d’un naturalisme déplacé ici. Qu’elle est ronde ! Si mignonne ! Bel « échantillon de beauté » et j’hésite à la tuer, que fait-elle donc ici, immobile, insolite au milieu du tapis ? Il n’y a rien à ronger par ici !

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Un bobard ? Une rumeur des « vieux » pour effrayer les enfants ? Nous avions un petit peu peur mais, gamins, on continuait à creuser des tunnels et des forts-de-neige dans les hauts congères du bord de la rue. C’était au temps où l’on déneigeait pas bien rapidement les voies publiques en hiver. Après chaque grosse tempête, après le passage de la charrue à deux chevaux, c’était la récréation folle. Hauts murets de neige tassée bienvenus et nous sortions nos pelles —toujours peintes en rouge, tiens !

Oh le bon temps des enfants-architectes à mitaines, à foulards et tuques, élaboration de labyrinthiques tunnels le long des trottoirs. « Prenez-garde ! —répétaient les empêcheurs de jouer librement— la souffleuse vous avalera tout rond ! » Ah, ces parents timorés !

Cinquante ans plus tard, voyez-moi en ces années 1990, retraité, cheveux blanc et rares, pis de nostalgie de ces creusages impétueux et qui part, avec mes gamins, à la recherche des « bancs de neige » d’antan. Je tentais de transmettre une tradition enfantine, avec les fils de ma fille, David, Laurent et le benjamin, Gabriel (le musicien-corniste dont j’ai parlé), chacun avec sa petite pelle d’architecte… recherche de hauts congères et, bingo !, voici un dépôt à neiges municipal.

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Cette affaire-Dawson ? Ce fut à la radio et à la télé un bain, une immersion totale, de… franglais, patois curieux, sabir cocasse. Charabia parfois. Restons étonnés : il y a quelques décennies, nous aurions (nous les 82 % de la population) écouté des propos in english only. Il y a donc petit progrès ? Oh oui ! Au moins, ces « séparatistes » de l’ouest « baragouinent » notre langue (celle de 82 % de la population autour d’eux, répétons-le). Ce jour-là, soudain, il n’y avait plus rien qui se passait dans le monde. Silence et paix à Bagdad et en pays-talibanesque. Au Darfour du Soudan , arrêt du massacre islamiste ! Bizarre !

Soudain, la terre entière n’avait plus aucun poids, il n’y avait que ce délirant suicidé de 25 ans, venu de son bungalow tranquille de Laval, quittant son site lugubre à l’ordinateur, descendu en ville, en quartier « bloke », dans son « char », bien entraîné ( en salle de tir !) bien armé.

Et qui tue pour se faire tuer.

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Étrange réalité : quand j’ai offert toutes mes archives à la biblio nationale, on me dit : « avez-vous dans votre stock de paperasses, des romans avortés » ?, je dis : « oui, beaucoup », et eux : « ah, merveilleux, bravo, formidable! », ma surprise, il semblait que ces « ouvrages interrompus » [...]

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Ce livre sur Outremont contient le texte suivant parmi des tas de photos magnifiques et de documents historiques divers, texte « impressionniste » sur le « ghetto » artistique et intellectuel qui peut être offert, ici. -CJ VIVRE À OUTREMONT AUJOURD’HUI 1-Je te prends dans mon regard Entendez-vous ces deux fillettes qui chantent, avenue Querbes? Écoutez-les: « Trois fois passera, [...]

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L’émission « La facture » raconte des fraudeurs au Togo. Mais raconte surtout des candides inouïs. Une histoire invraisemblable. Comme tant d’autres sans doute j’avais reçu via mon ordinateur cette imbuvable invitation au sujet d’un multimillionnaire mort là-bas dont on pouvait toucher une part d’héritage. « Envoyez vos sous, aubaine rare ! » Clair non ? Un canular ? Oui. Une fumisterie ? Évidence. J’avais aussitôt, l’invitation se répétant, prévenu ces imposteurs de mon recours à la police. Ce que je ne fis pas étant certain que ces « renards » cons n’allaient attraper absolument personne tant les ficelles de l’arnaque étaient épaisses. Eh ben non ? Dans une petite ville, Disraéli, une innocente dame Lapointe, tombait dans le panneau. Pire encore, une banquière de la sérieuse « Banque nationale » du lieu, approuvait la « victime », la guidait même dans ses envois de milliers de dollars au Togo ! Non mais… quelle cruche cette Carmen Lessard !

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LA MORT
Enfin la voir mieux. Qui ? Quoi ? La mort. On la voit si peu, si mal, on veut tant oublier ce fait inéluctable, cacher sans cesse le vrai —ce réel : notre fin— aux enfants. C’est fou, cette nuit ou à l’aube, j’étais mourant dans ce songe, ma fille me voyait mais mal, d’un côté d’une rue encombrée. Un accident ? J’étais adossé, blessé, sur un pan de mur. [...]
LA FOLIE
Durant l’agonie du saint voyageur exemplaire, je lisais « Folle » de madame Arcand. Un nom de cachette, un « pseudo » répète-elle dans son bien triste récit. Récit… non-fiction donc ?

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Un vigoureux concert à quatre mains sur claviers d’ordinateurs pas bien tempérés. Fugue ou tango ? Disons : un concerto pour esprits en violentes chicanes. Elle, Francine, a un peu plus de 50 ans, Claude, son « vis à vis », a un peu plus de 70 ans. Deux écrivains différents jasent avec rudesse et [...]

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J’entends des :« Les jeunes, tous des dévoyés, des paresseux incultes. » Le lamento classique. Je reviens d’un bref séjour chez des cégépiens. Trentaine de beaux jeunes visages, aux oreilles longues, curieux d’apprendre. Le « vieil homme » raconte ses joies et déceptions, ses illusions enfuies, les mauvais coups du sort. Avant tout, raconte les [...]

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