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Archives 'Bush'

Un correspondant à claudejasmin.com me relance car il a en horreur le nationalisme, à cause des dictateurs (Mussolini, Hitler etc.) en Europe (comme en Amérique du sud et ailleurs) qui utilisaient le nationalisme pour asseoir leur despotisme parfois écœurant. Une vérité irréfutable. Je me souviens de Gérard Pelletier, vieux camarade et mon patron à La Presse, brillant gauchiste catholique (il y en a), changé en « colombe de Pet » et qui était d’une méfiance extrême face à notre nationalisme, à cause du tyranneau conservateur Duplessis. Pourtant, on vit Pelletier défendre à fond la noble cause de l’Algérie algérienne. Selon lui, leur nationalisme était vital ! Il y a eu tous les nationalismes louangés dans les pays se décolonisant. Ces luttes amenèrent a aussi au pouvoir des despotes fous, je songe à « l’Afrique libérée ».

Une chose est sûre : en soi, le nationalisme peut être l’outil indispensable pour conduire une nation à la liberté. Des adversaires crient au devoir d’imiter les grandes nations : « il serait petit et chétif de parler encore « nation » au moment de la mondialisation. » Ils oublient le puissant nationalisme des États-Unis. Ou de la France. Les drapeaux sortis, la main sur les cœurs, les trémolos aux hymnes, dès qu’il y a menace en la patrie, octobre 2001 par exemple ou bien ce LePen soudain se rapprochant du pouvoir.

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J’ai lu avec grand intérêt l’article de François Brouseau parlant d’une bombe atomique tombée sur New-York… Ou Chigago, ou Montéal ? Il a bien raison, l’Iran ou la Corée du Nord, la possédant un jour, pourraient se contenter en effet de rejouer le jeu de l’Équilibre de la Terreur comme jadis URSS vs USA. Il dit vrai : le danger pourrait venir d’un groupe de fanatiques mettant la man sur un peu d’uranium ou de plutonium. Ni Brousseau ni moi ne souhaitons stimuler les ardeurs des Bush et augmenter la psychose « bardons-nous de gardiens et barrières » mais…

En 1975, j’avais lu « La bombe chez vous » du physicien atomiste Teller Teller (qui fut actif à Los Alamos). Repenti, plein de culpabilité, Teller publiait donc un récit documenté sur un fait : « n’importe qui se rendant dans une biblio importante dénicherait comment se fabriquer une bombe atomique, chose devenue quasiment une « recette » et facile d’emploi. Ce qu’il craignait ? La facilité à voler de l’uranium ou du Plutonium. Teller avait fait son enquête soignée sur les stocks bien mal gardés, sur les fréquents voyages en camion de ce matériau hautement dangereux. Il en était scandalisé. Son bouquin me fit rédiger un roman : « Revoir Éthel » où, en 1976, un révolté-de-carrière souhaitait faire sauter le stade aux J.O. de Montréal.

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Il y a un manque tant on slaque vite à la télé les tribuns désaxés. Un matin, j’ai dit « non » par téléphone à un nouvel appel de la télé de TQS, encore une fois l’on m’invitait à « gueuler » en ces débats d’après les nouvelles. « Non merci ! », car j’y voyais de l’artificialité. Amateur de polémiques depuis très longtemps, je me sentais installé sur une liste-maison à « grandes gueules » Ma peur ? Celle de devenir un autre gueulard « automatique » et peu importe le sujet, le vrai fond d’une querelle. J’avais assez donné. Toujours, je me souviendrai de cette recherchiste —pour TVA chez Cazin peut-être?— qui osa me dire : « M. Jasmin, un p’tit effort, je suis mal prise, j’ai personne pour débattre le « contre », soyez donc si-ou-pla, « contre l’avortement ».

Mon refus net d’y aller, bien entendu. À la radio, les Pasco et Proulx —moins criards et plus mesurés que les sinistres Arthur et Filion de Québec, aujourd’hui congédiés des ondes publiques— furent des pionniers en cette matière. La télé s’y est mis depuis quelques années. Je tiens comme absolument essentielles deux valeurs : l’indignation et l’admiration. Or, au domaine des querelleurs « de service » il n’y a que « l’indignation de « commande »; je ne mange plus de ce pain-là. Denise Bombardier a raison certes, la faculté de s’indigner manque trop en notre population frileuse et craintive face à ses droits.

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Pour ne pas mourir idiot, je lis des cahiers « affaires », bien ficelés le plus souvent et j’y glane des informations étonnantes, éclairantes, me faisant découvrir « la dure réalité à étreindre », selon l’expression du poète Rimbaud qui —adieu poésie— s’en alla brasser des « affaires » en Éthiopie du nord, au Harrar. Mais je lis encore bien davantage sur les actualités. Aux USA, le petit père Rumsfeld se sauve de la White House — la « Rome » contemporaine— la queue entre les jambes, adieu Pentagone chéri ? À l’affiche : « guerre civile » saignante en Irak bientôt. Alors milliards « en argent du peuple » gaspillés en vain.

Ces bombardeurs sur les deux tours de New York en 2001 ? Pas un venu d’Irak, ou de l’Afghanistan, ces kamikazes musulmans, fanatiques instruits, étaient originaires d’Arabie saoudite ou d’Égypte. Et Bush, qui le savait, envahissait l’Irak ! Eh ! 2007 s’annonce mal. L’écrivain-philosophe, BHL, avait publié (son livre sur le journaliste décapité, Pearl) : « Le Pakistan est le nid capital de tout ce qui se brasse. » Alors les clandestins à Le Caire, à Ryad et chez notre « autre ami » qui règne au Pakistan ? « Pas touche et on alla chasser les Talibans qui se regroupent actuellement, l’on partait capturer le dictateur Saddam Hussein ». Silence dans les estrades !
[...]
Notre cour ? Ici, au Québec, le chef élu, John-fils-de Red Charet, échec total avec ses deux promesses :
1-régler la santé et,
2- diminuer la fiscalité.

Fin de mandat, sa note de bulletin ? Zéro.

[...]

Je vous souhaite une bonne nouvelle année, lectorat bien-aimé. Et Bye-bye 2006 !

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Fin du Québec français en 2076, dixit un prophète de malheur. Aperçu, rentrant de Paris, mon Jacques Godbout venu entendre l’étonnant Fabrice Lucchini sur Céline (l’autre), il m’a paru en bonne et belle forme. Or, on vient de lire dans « Actualité » qu’il prévoit son prochain tombeau et aussi celui du Québec, il entraîne à son cimetière son interviewer, Vastel. Diable ! Avant de crever, il avertit les populations : « Après moi le déluge ! »

Godbout annonce donc la fin (solution finale) de la québécoiserie et donne même une date précise : 1976 ! Seigneur ! Nous sommes du même âge, Jacques et moi mais voyant tous ces jeunes adhérer à l’indépendantisme avec le jeune chef André Boisclair, voyant aussi —un exemple entre plusieurs autres— la nouvelle fougue patriotique des jeunes rédacteurs du mensuel Le Québécois, son verdict de mort annoncé, comme dirait l’humoriste, «c’est nettement exagéré ». J’ai grande confiance aux jeunes générations pour poursuivre l’essentiel combat d’un coin d’Amérique du nord tout en français. Quelle mouche l’a piqué ?

Camus écrivait: « Il est interdit de décourager les hommes », Godbout —tel le Meursault de « L’étranger » (lecture actuelle de W. Bush)— tue. Il tue l’avenir, il tue l’espérance, il assassine un idéal. Comme Godbout, froid, hautain, indifférent, cynique, le héros de « L‘étranger », Meursault, ne s’explique pas. Quant à l’ex-élève du chic Collège Brébeuf, il avance sans rire que sans le « cher bon vieux cours classique » des curés d’antan, il n’y a plus aucun progrès.

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À la CBC-SRC, au dessus des directeurs —et autres chefs de service— se trouvent les vrais patrons que sont les administrateurs de la radio-télédiffusion publique. Comme moi, vous imaginiez-vous y voir des créateurs de grande puissance ? Des artistes féconds, des « capables » de penser le présent et l’avenir du monde des « infos et divertissements ». Nenni !

Ce Conseil (C.A.) est fait de très curieux personnages. Via l’ex-ministre Liza Frulla, on y a mis un « président » pour faire écran, fallait au moins « un » bonhomme connaisseur du métier. Guy Fournier est donc le seul a connaître « pas mal » le métier.

Les autres ? À Québec, un jeune journaliste, Patrik Bourgeois, a eu la patience —pour son hebdo— de fouiller le passé (les C.V.) des vrais chefs de CBC-SRC. D’abord parlons de M. Rai Sahi ! C’est un brasseur d’affaires valant 2 milliards de piastres, chargé de compagnies diverses et qui loue à la CBC-SRC de ses locaux, rue Queen ! Conflit d’intérêts ? M. Sahi sort dans le corridor au moment où se traitent ces locations ! Fournisseur à la caisse des Libéraux, on peut gager qu’il a su prendre le vent-Harper et vite !

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Je lisais que la limousine du pape (mort) vient d’être vendue —encan au Brésil— pour 690 000 $. Pas des pinottes ça M’sieur Tout Blanc (Léo Ferré). Le fondateur Jésus doit se retourner dans…son paradis. Mon père, lui, il était fier des richesses du Vatican. Pour lui et tant des nôtres en ce temps-là, le [...]

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Les z’artisses sont des têtes de linotte, pensent certains. Ils sont doués pour divertir, point final, « pas pour donner des opinions », s’écrient des « sérieux ». Une vedette du rock (Clapton) reproche aux Bono et autres Geldof de se mêler de politique. André Pratte, éditorialiste, affirme sa révulsion face à un Guy A. Lepage « sommant » M. Charest d’accepter un tabouret à son vaste et frénétique kiosque populaire du dimanche soir. À ses yeux M.Charest aurait eu tort de s’incliner « comme malgré lui » le 11 septembre. Ainsi, des critiques « graves » ricanaient d’une sensible Céline Dion s’énervant, pleurant même, face aux lenteurs, au manque d’action du Président W. Bush en Louisiane inondée. Non mais… de quoi se mêlent-ils ces saltimbanques ? Sous-entendu : ces gentils crétins, ces écervelés ! Chante et « la ferme », pauvre clown !
Les artistes ne sont pas des élus-en-élections, c’est un fait. Ils sont pourtant des élus du peuple quand on observe les hauts sommets de popularité, non ? Étrange comportement chez ces commentateurs à public confidentiel, à mon avis. N’oublions pas, jamais, qu’une majorité d’artistes et de créateurs doués se taisent. Que c’est un calcul. Ainsi, ces muets compacts ne risquent pas de se mettre à dos la moindre parcelle du public. Ils n’ont pas d’avis. Ils sont ni pour ni contre. Ils voguent ce de cette prudente façon sur la bonne et douce vague de bien vagues consensus. Oh les malins ! Et dans les domaines artistiques pas trop populaires, peinture et littérature, etc., ces « entretenus » par l’argent public, via les Conseils des arts, eh bien l’engagement nuirait à l’obtention de subventions, bourses, voyages à colloques et à séminaires. Nous nous comprenons, oui ?

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Comment font les autres ? Ceux qui se désintéressent de la lecture ? Je viens de lire le dernier Tremblay. Ce « CARNET ROUGE », Léméac, éditeur, illustre (une fois de plus) son obsession admirative et moqueuse de la sexualité… des travestis. On n’est pas chez les travestis de la télé de « Cover girl [...]

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Au début Dieu créa …non, je me trompe, au début, après la guerre, 1945, des militants juifs, justement catastrophés par l’effrayant antisémitisme allemand, décidés à refonder une patrie, écœurés des promesses de la Perfide Albion, passèrent à l’action. Avec terrorisme comme il se devait. L’affaire-État-hébreux-à-ré-inventer déboulait. Pour longtemps dans le cauchemar-actualité. Installé avec précarité sur [...]

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