Articles
Commentaires

Sujets 'contes de Noël'

Note aux fidèles : pas de conte lu au 98,5 de Paul Arcand cette année.
INÉDIT : Conte dédié à « Grand Corps Malade », tel un slam par CLAUDE JASMIN

C’est la poupée dans vitrine Parent que ma sœur voulait !
Ma sœur fondait en pleurs rechignait… boudait
Un Noël pourri, ma sœur Marielle en avait sur le coeur
Ma mère y avait dit « Non, trop cher, fais-moi pas peur !
………………..
Marielle a fini par gagner, maman est allée rue St-Hubert
Pauvre môman : des mois avec son compte ouvert
La réserver, en payant en quatorze versements !
Ma sœur traînait devant la vitrine «Jouets-Parent »

Suite »

Conte pour le FM 98,5 (avec Paul Arcand) lu par l’auteur vendredi matin, 22 décembre 2006

Je regardais par la fenêtre tomber tant de neige. Dans une heure ou deux, devoir me rendre dans la sacristie de Ste-Cécile et mettre ma petite soutane rouge d’enfant de chœur, m on beau surplis de fine dentelle et m’emparer d’un flambeau de velours avec, j’espère, un lampion bleu. J’ai hâte. J’aime la chorale du père de Tit-Claude Léveillée au jubé, la lumière partout, la crèche élaborée devant l’autel à St-Joseph, l’orgue puissant qui va fracasser la nef. Ma mère —l’argenterie frottée brillait— écoutait à la radio la belle voix de Duquesne parlant d’un caporal dangereux, Adolph Hitler. Maman achevait de dresser sa table pour le réveillon avec, au centre, une belle carafe en verre taillé avec du vin rouge « St-Georges », des chandeliers s’installaient. Et maintenant, à la radio, la Charlotte-putain de Richepin braillait : « Faites-moi trouver un portefeuille bien garni… À moi plutôt qu’aux balayeurs… Voyez mes mains gercées…O Sainte-Vierge, venez me chercher, j’en peux plus de grelotter…… » Ma mère encore émue puis elle a regardé l’horloge-à-pendule de la cuisine, dix heures sonne : « CLAUDE ! TON PÈRE N’EST PAS ENCORE REVENU DE CHEZ SES CHINOIS DU BAS DE LA VILLE. »

Suite »

1950. 24 décembre. Venu du macadam de Villeray, me voici installé dans l’ex-écurie du « Chantecler Hotel », convertie en « Poterie d’art » avec si peu d’amateurs de céramique que, pour survivre, trois fois par jour, je lave la vaisselle salie du Chantecler. « Pas de sot métier, que de sottes gens ». C’est Noël demain, je demande un congé au chef de cuisine, monsieur Liorel : « Pas question, mon petit gars, trop de monde et gros réveilllon ce soir. » Bon. La beauté de voir tous les « bogheis» attelés sortant de l’église, rue Lesage, messe de minuit dite, et s’en venant pour réveillonner. Clientèle de richards. Je dispose vite les plats pour les « waiters » énervés. Et, tard, quand la fête se termine, plus envie, personne, d’aller nous coucher.

Suite »

pour RADIO 98,5FM Montréal diffusion le vendredi 24 décembre 2004 8h Écouter l’enregistrement -format Windows Media «LE P’TIT JÉSUS DE PRAGUE » Par Claude Jasmin C’était un vendredi 24, comme aujourd’hui. Un décembre du temps de la guerre. « Demain samedi, demain Noël ». La mort rôdait. Ça allait mal : les nazis allemands partout [...]

Suite »

( Ce conte fut narré à la SRC, pour « TOUS LES MATINS », devant des enfants d’une garderie en décembre 2002 - version abrégée.) C’était un Noël adélois tout blanc cette année-là. Gros réveillon la veille, hier,et nous voulions, les adultes, nous reposer. Quoi faire des enfants, toujours en forme eux ? Bof ! [...]

Suite »

conte diffusé sur les ondes de CKAC, Noël 2001 À chaque année, à Noël, nous allions chez mémeille Jasmin, à trois coins de rue de chez nous. Elle était  » la riche  » de la famille. Elle avait un arbre de Noël géant avec un assortiment de boules compliquées, des guirlandes d’or et d’argent, des [...]

Suite »

Sharing Buttons by Linksku