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Archives 'Amérindiens'

Face au Desjardins de Le peuple invisible (film que je viens de voir), à une émission de télé, l’anthropologue Serge Bouchard a dit: «Mais Richard, il y a des changements, des corrections…» Silence du noir poète en studio. Son captivant film se disperse, hélas, dans toutes les directions. On y voit d’étonnants vieux films, des tentes et des canots, puis des cabanes, à la fin, de bien chics bungalows avec de jolies pelouses ! Le chanteur, en voix hors champ, dira pourtant:«Tous sont sur l’aide sociale…»

On a le droit alors de songer à nos colons du temps de la crise, invités à ouvrir des villages là-bas. Un documentaire sur nos chômeurs «expédiés», avec images de nos démunis, ne serait pas moins affligeant. Dans ma parenté, des «revenus d’Abitibi», aigris, me parlaient de leur mésaventure à «misère noire», pas beaucoup moins accablante que celle montrée par Desjardins.

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Tourbillon futile que l’enquête à propos d’arrangements, commandée pour n’avoir pas voulu courageusement légiférer sur la laïcité de l’État. Pleutre M. Charest. Parlons d’une fausseté grave qui se répand,propagée par certains nouveaux venus, aussi par de vieux citoyens d’ici. Et vive le « racisme inverti », qui consiste à n’apprécier que les étrangers, à s’auto- mépriser. C’est très courant par les temps qui courent.

« Racisme inverti », une malade pernicieuse qui consiste, à l’inverse des « racistes ordinaires », à non plus à craindre les émigrants, -xénophobie-, au contraire il est celui, complexé, qui se méfie systématiquement de ses propres compatriotes. « Racisme inverti » est l’expression inventée par feu le solide écrivain, Paul Toupin. Un vice, disons le mot. Il est courant chez les peuples colonisés, longtemps dominés. Un exemple : avant l’indépendance, plein d’Algériens se méprisaient, craignaient leur propre liberté, répandaient des calomnies sur eux-mêmes : « Incapables, on saura pas faire aussi bien que nos « bons maîtres », les Français. Algériens égalent légions d’imbéciles, nation de vauriens ! Classique attitude méprisable, cela dans toutes les ex-colonies aux moments de lutte pour se libérer du colonisateur.

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Actualités : la Rupert à dompter. Contre péage chérant au autochtones. Des écolos pur et durs y vont de la niaiserie du retour au sauvage, ces « anti-progrès » bêta ! Montent en moi des souvenirs : Fin d’hiver, 1993, l’aéroport de Dorval, à 52 ans, mon premier voyage au Grand Nord. Dire qu’il y a longtemps l’intrépide, le vaillant Québécois, D’Iberville, y voguait toutes voiles dehors. Pourquoi ce séjour ? Là-haut, ce sera bientôt l’inauguration des turbines gigantesques. Dernière chance donc pour voir « les entrailles du monstre » car inondation totale sous peu en ce site de la rivière La Grande.

Notre hâte à toute l’équipe du CJMS-des-matins avec Arcand en jeune anchorman. L’avion fonce dans les nuages, au dessus de Rouyn, reste quoi ?, la distance Montréal-Gaspé. Radisson, tout le monde descend. Un froid vif en ce vaste paysage de toundra arctique. DE chétives collines aux quatre horizons. Des forêts, ici et là, d’épinettes chétives. Vaste silence de cette contrée aux allures sibériennes. Une « familiale » nous conduit au célèbre barrage.

Bientôt, tout recommencera avec le harnachement de la Rupert, il y aura flottes de machineries, dynamitages, travaux gigantesques, une armée de travailleurs y dénichera des emplois.

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JASMIN SE DÉFEND. COMMUNIQUÉ ENVOYÉ AU DEVOIR. « ART ET ARGENT » : CORRECTIONS M. le rédacteur, « Robert Yergeau, un savant prof d’Ottawa te cite abondamment (me dit un ami) dans sa neuve brique titrée « Art, argent, arrangement ». J’y suis vite allé voir. Manque de rigueur ou parti pris ? J’espère qu’il [...]

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Le Waterloo de Charest ? Une vraie farce : Kanesatake. Une fausse banlieue ce Oka-sur- Sulpiciens. Un petit village. Un petit ghetto. Et sept (7) chefs ! Et le gouvernement québécois nerveux. Silencieux, attentif et mou. Sans souveraineté aucune. « Mais quoi? Comprenez nos prudences :il y a Ottawa et son ministère en Amérindiens ». Ah oui, du guignol cette chicane à répétition ! La pagaille dure entre membres d’un clan, d’une tribu. Des enragés incendient une maison de chef et pas de coupable clair encore ! Belle leçon au public, édifiant non ?

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Impression souvent que, même si nous formons plus de 80% de la population, nous n’existons pas. Foin de cette discrimination (positive, n’est-ce pas ?). En médias comme ailleurs, place seulement aux nouveaux venus. Il en va d’une sorte de fausse culpabilité imbécile. Cette frousse hystérique des « colonisés » de passer pour… xénophobe, raciste, etc. C’est que les « fédérats » adversaires d’un très normal nationalisme nous « garrochent » ces épithètes afin de nous faire taire. L’ère du soupçon (et du mépris) aura-t-elle une fin ? Or, des émigrants s’activent souvent à faire fleurir leur ex-nationalisme (pas moins normal). Exemple visible ? Dany Laferrière. Pas bavard sur sa nouvelle patrie. Il raconte plutôt Haïti, sa patrie

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Ministre Chagnon, pouvez-vous me garantir la même sollicitude si, à Outremont, avec des comparses, j’incendie la maison du maire Trembay ? Pourrais-je, trois mois et davantage, profiter de votre totale cécité ? Non ? Je sais bien que l’incendiaire que je deviendrais ne pourrait courir en toute liberté, pas même 24 heures. Ce serait justice !

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Néfaste mode actuelle : des femmes le plus souvent —maîtresses, filles, petites-filles— veillent complaisamment à glorifier des artistes vieillards, ou, « post mortem », des artistes mineurs. Comme c’est touchant ! Après des Barbeau, Molinari, etc., voici venu le tour de Stanley Cosgrove (Le Devoir 18 mars). Au FIFA, documentaire de Bernard Hébert fait avec l’aide de… la petite-fille de ce peintre —plutôt méconnu de son vivant— Renée-Claude Riendeau. Comme c’est attendrissant ! Fouillez les archives :peu d’éloges sur S.C. de 1950 à 2000 ! Il s’agit—vénalement ?— de faire grimper la « plusse valeur » des défunts ? Effort profitable à ces chers héritiers de stocks invendus. L’Establishment-beaux-arts, galeristes, directeurs, conservateurs de nos musées, affamé de nouvelles icônes collaborent volontiers à ces dévotes manoeuvres.

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On nous pose la question, chroniqueurs, d’où vous viennent vos idées ? Suivez-moi bien : comme chacun, on sort, on observe dans la rue, à l’épicerie, on écoute la radio, la télé, on lit (les quotidiens), on note sur un bloc.

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En 1950, jeune révolté par la religion-de-papa —« à dévotionnettes et à piéticailleries », mots du Cardinal-à-chapelet qui, converti, s’exila en Afrique— je rigolais de ça : le mal.

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