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Archives 'États-Unis'

Des experts en physique l’affirment, nous avons par ici (régions boréales) la plus belle lumière du monde. Bien. À cause des neiges, de la réverbération, sans doute. Est-ce assez pour nos détourner des « si invitants » suds ?

Hum…Nous avons donc la plus fameuse des luminosités, je veux bien, mais… pas « la chaleur ». Ne pas confondre. Chez mon camarade exilé à Key West, Tremblay, ils ont cela la chaleur mais, l’ignore-t-il, une lumière bien ordinaire. Oh, ouengne ! Quoi, que préférez-vous, lumière ou chaleur ?

Retraité d’un boulot quotidien (scénographe) pour gagner ma vie (la littérature hen…), me voilà en proie à… la fuite ! Au sud évidemment. Ce sera, dès 1986, les séjours d’hiver en Floride d’abord. Grand plaisir de rouler sur la fameuse 95. Petites plaisantes découvertes en chemin. Enlever du linge à mesure. Arrête à Philadelphie, puis à Washington. Fouiner en Caroline (les deux), niaiser en Georgie, visiter la jolie veille Savannah !

Joie d’enter à Daytona, première plage de sable vraiment chaud. Revoir l’antique St Augustine, premier bourg bâti des États-Unis, du temps des Espagnols. Vouloir voir partir une fusée, certaines années. Enfin, installation à North Miami, à Bal Harbour, à Sunny Isles. À Hollywood ? Non ! Trop c’est trop.

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J’ai souvent vanté, publiquement, vos bons talents de chroniqueur de la vie quotidienne. Foglia, votre immense public est garant de cette amusante faculté de jacasser avec esprit. Mais voilà qu’un bon matin récent, purisme étonnant chez vous, vous joignez le peloton des affligés de notre français québécois.

Maudit verrat qu’on parle mal ! Tautologie ? Évidence ? Personne d’un peu instruit ne va vous contredire, j’en suis. Bon, on parle pas bien pantoute. L’élève et aussi sa maîtresse d’école et les parents aussi bien sûr. On est bien d’accord. Mais c’est bien court, de l’ordre du simple constat. Ça crève les… oreilles. Mais oui. Je viens pourtant vous implorer de ne jamais oublier les racines de ce mal-parler, de ce mal-écrire aussi. On lit là-dessus que ça va mal aussi aux États-Unis, en France aussi. Partout alors? Mais, ici, au Québec, il y a des faits têtus qui ne font qu’augmenter, encombrer, cette situation apparemment universelle : les jeunes s’expriment mal.

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« Look who’s talking, pourrait-on répliquer aux observateurs du « Time » de New York affirmant que la culture française est à bout d’énergie, finie ! Non mais… Pas une nation au monde n’est davantage tournée sur elle-même; un seul exemple ? Au vaste rayon-cinéma, nos cher amerloques sont incapables de faire regarder la version originale d’un bon film étranger. C’est le « remake » sauce USA, ou bien le néant !

USA c’est Narcisse incapable de tolérer -de goûter, d’apprécier- aucun autre reflet que le sien !

On a bien fait de répondre à Paris que c’est surtout en France que l’on peut trouver, dénicher, mieux connaître les cultures variées de la planète. Certainement pas aux USA.

À une moindre échelle, bien entendu, c’est au Québec aussi. Les donneurs de leçons étatsuniens se sont ridiculisés.

Ainsi, plein de braves « citoyens du monde », apatride, qui disent craindre notre nationalisme : « Une désolante soif identitaire, rapetissante et bien mal venue qui nous ramène à nos petits nombrils ». C’est l’accusation courante chez ces « internationalistes », la plupart tous tournés vers, seulement, les productions culturelles des grandes mégapoles culturelles.

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Un correspondant à claudejasmin.com me relance car il a en horreur le nationalisme, à cause des dictateurs (Mussolini, Hitler etc.) en Europe (comme en Amérique du sud et ailleurs) qui utilisaient le nationalisme pour asseoir leur despotisme parfois écœurant. Une vérité irréfutable. Je me souviens de Gérard Pelletier, vieux camarade et mon patron à La Presse, brillant gauchiste catholique (il y en a), changé en « colombe de Pet » et qui était d’une méfiance extrême face à notre nationalisme, à cause du tyranneau conservateur Duplessis. Pourtant, on vit Pelletier défendre à fond la noble cause de l’Algérie algérienne. Selon lui, leur nationalisme était vital ! Il y a eu tous les nationalismes louangés dans les pays se décolonisant. Ces luttes amenèrent a aussi au pouvoir des despotes fous, je songe à « l’Afrique libérée ».

Une chose est sûre : en soi, le nationalisme peut être l’outil indispensable pour conduire une nation à la liberté. Des adversaires crient au devoir d’imiter les grandes nations : « il serait petit et chétif de parler encore « nation » au moment de la mondialisation. » Ils oublient le puissant nationalisme des États-Unis. Ou de la France. Les drapeaux sortis, la main sur les cœurs, les trémolos aux hymnes, dès qu’il y a menace en la patrie, octobre 2001 par exemple ou bien ce LePen soudain se rapprochant du pouvoir.

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(lettre ouverte)

Il faut donner raison en bonne part au Mario Roy de La Presse du samedi 17 février : oui, davantage de films ( de télé, de chansons, de théâtre aussi ?) pour davantage de films fameux. En effet, c’est une réalité, de belles fleurs peuvent surgir du fumier généreusement répandu. Il y a que ce fait têtu illustre donc que plus un pays fabrique des produits culturels, plus on y trouvera de « fleurs ». Ainsi, plus un pays est gros, riche, puissant en moyens de production, plus ce pays dominera ? Vous avez, de cette façon incontournable, l’explication de l’ahurissante force, par exemple, des États-Unis, envahisseur de tout l’Occident en culture populaire, régnant partout via ses bons films, chansons. La France, par rapport au Québec, jouit aussi du fait d’un grand pays aux capacités budgétaires incomparables avec le Québec.

Décourageant pour tous les

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TROP ?

Oui, oui, trop ! Comme pour la Finlande ou la Norvège, Québec est un petit pays. Sous la loi universelle dite « des marchés », on offre « trop » et on demande bien peu ! Drame pour les créateurs des petits pays —je parle en termes de population car un « petit » pays peu être grand. Terrible : le manque de public. Entendez-vous les pleurnichages ? La télévision, le cinéma, le théâtre, la danse moderne, la littérature, ça râle : « S.O.S ! On veut des sous, on veut du soutien, on va étouffer ! »

Prenons un gros pays, les États-Unis, ou un moyen-gros, la France. Moins de « chiâlage », moins de quémandeurs perpétuels car ces pays peuplés arrivent à amortir leurs dépenses en télé, cinéma, etc. Prenons au hasard une série télévisée comme « 24 h. chrono » qui doit coûter —au moins des moins— un million US. Télé-Québec l’a obtenu obtiendra à combien ? Pour un petit $ 100,000$ ? Une aubaine imbattable. Là-bas, cette série a été payée et très complètement, elle a rapporté un trésor en publicités. Donc ces « sous » versés des petits pays, c’est du « surplus », un profit pas du tout nécessaire pour les producteurs des USA.

Ces aubaines inouïes font que la culture populaire étatsunienne se répand comme lierre dans le monde entier, un colonialisme, involontaire, inévitable, qui fait que personne ne sait en quoi consistent les « parfois » excellents produits culturels d’ailleurs en télé, cinéma, etc. Totale ignorance de faits culturels réussis par Finlande, Suède, Danemark, Mexique (un voisin ! ), Portugal, nommez-les. Qui fait aussi que dans ces petits pays —tel le Québec— le public n’est envahi que des créations des gros, des États-Unis avant tout. Colonialisme culturel évident, aliénation malgré nous. On saisit qu’il faudrait des gros sous —et une volonté de diversité, inexistante hélas, pour que les « petits » versent des argents pour la traduction de leurs pairs.

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Désormais bien, mieux, tellement mieux informés… mais « quosseçadonne » ? Il y a à admirer, ici, maintenant, ces jolis canards voyageurs en pause saisonnière au bout de mon quai… Vouloir agir, aider à corriger des injustices. Mais comment ? Maudite impuissance, non ? Qui a tué cette courageuse journaliste à Moscou qui voulait défendre la cause perdue, oubliée, des Tchéchènes envahis ? Qui sont ses meurtriers ? Ah, ils sont bien beaux ces canards, la tentation de fuir. Qui est au juste ce sénateur Étatsunien, nommé Foley, pédéraste camouflé et prédicateur de vertu et aussi vieux maquereau à petits pages.

Chantons « les canards, les sarcelles, Monoloy disait le vent ». Chantez pour se dé-senrager ?

Anna la journaliste est tuée à Moscou ! Une tuerie écoeurante ? Qu’y faire ? Et ce prof de philo en France qui doit vivre caché désormais, protégé jour et nuit. La parole libre que l’on bafoue ! Ces fanatiques religieux —toujours cette religion dévoyée et trop d’Arabes, ici et partout en Occident, qui se taisent par calcul machiavélique. Ce nouveau venu, M. Ban à l’ONU il devra calculer aussi ? Ce dictateur Kim, en Corée du Nord, affreux despote nationaliste, qui a pourtant bien raison de proclamer : «Et vous, États-Unis, France, vous tous, sur-armés de nucléaire jusqu’aux dents, pourquoi vous ne désarmez pas !» Personne pour, là-dessus, donner raison au pénible tyran !

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(SERA LU EN ONDES À RADIO-BOOMER, 1570 a.m. le LUNDI 10 OCTOBRE : fête de l’Action de Grâce.)

Un conte inédit de CLAUDE JASMIN

Mesdames, messieurs, c’est le désarroi, la panique, aujourd’hui en cette Fête de l’action de Grâce. Drôle de fête ! Vous avez entendu le bulletin de notre Jacques ! Vous le savez déjà sans doute un bombe a éclaté au milieu de la ville à Montréal. Aux dernières nouvelles, il s’agirait d’un engin complexe d’ordre nucléaire. L’on parle, selon les premiers rapports, d’une bombe achetée sur un certain marché noir depuis l’effondrement de l’URSS en 1990. On parle d’une mafia sophistiquée. Qui a trouvé une clientèle idéale pour écouler ces armes effroyables. Bien entendu, on a pu voir et entendre le communiqué, triomphal et montré, remontré, à une chaîne de télé arabe bien connu, c’est signé : Al-Quarzoui, ce chef de guerre de l’islamisme radical. Je cite : « C’est un avertissement aux croisés décadents enragés de l’Occident. Il y a Montréal, en Amérique du Nord mais, dit ce communiqué, il y aura d’autres cibles encore plus importantes ».

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Sans doute satisfaits de mes efforts pour 2004, les organisateurs québécois de l’expo sur les métiers d’art nommée « Plein art » viennent de me réengager comme porte-parole officiel de la dite Expo qui se tient chaque année dans le vieux Québec (au début du mois d’août).

LE MUSÉE DU QUÉBEC VIENT TOUT JUSTE DE SE PROCURER, POUR SES COLLECTIONS PERMAMENTES, UNE QUINZAINE DES CÉRAMIQUES (DITES NAÏVES) D’ÉDOUARD JASMiN

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Dans l’ex-right light, dirais-je exactement où ?, un bonhomme m’a fait rencontrer, vendredi soir dernier, une jeune femme bizarre. France, son nom. Une fille perdue, dont on a vraiment pitié…et qui va sortir de prison bientôt. Mon gaillard raconte, sans tout révéler, l’existence de cette jeune prisonnière; nous étions nombreux à l’écouter. France a poignardé [...]

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