nov 202012
 


 

Voir des savants, diplômés de Polytechnique, des ingénieurs, travestis en voleurs de notre argent public laisse pantois. Adieu la moindre éthique. Découvrir à la tribune du juge Charbonneau, tant de nos Italiens-Québécois qui s’accumulent dans ces égouts de la corruption devrait énerver les chefs de file de cette communauté. C’est leur étrange silence qui dérange. Complicité ? Fatalité : c’est dans les chromosomes de cette nation ?

Mais toute cette merde municipale n’est rien. Ces jours-ci sordide combat au fin fond de la mer méditerranée. On y tue des femmes, des enfants…Les chefs du mouvement « Hamas » (constitué de palestiniens militarisés) jouent les provocateurs diaboliques et se fichent bien des Palestiniens, ne veulent que semer le chaos à Gaza, espèrent l’hécatombe et puis, le sang palestinien coulé à flots, espérer l’intervention des « puissants », de l’ONU, des Barack, Xi, Poutine, Harper… Ils multiplient les roquettes sur Israël; petit pays sur-armé, protégé des anglos-saxons du globe : USA, Canada, Australie, etc. Hier, score fatal de cette joute ? « 100 à un » ! À vomir bien assis en face de son écran hertzien à couleurs sordides !

Ici ? Ici, une cancéreuse désespérée raconte qu’elle préfèrerait aller mourir chez elle avec les siens. Frais : zéro piastre ! Mais que l’actuel État québécois, inorganisée en soins à domicile, tient à la garder hospitalisé (HSDL). Frais : $6,000.00 ! Et que dire d’un certain monsieur Talent, un exilé du Congo, à l’existence massacrée et qui a « le talent » de se débattre pour un accueil un peu humain après avoir vécu un sort inouï.

Chroniqueur ici, suis-je une honte pour les écrivains ? Jacques Godbout ( « Salut Galarneau ! »), invité à rédiger un articles (pour un quotidien connu) lève le nez et pisse de dédain sur l’occasion. Selon le p’tit-fils d’Adélard Godbout, on ne s’abaisse pas à ce vil métier ! Un auteur des Basses-Laurentides, François Jobin, l’a plaqué conte la bande de sa noble patinoire, lui a parlé « d’écrivains-journalistes » fameux. Dont Hemingway. Bien fait.

C’est confirmé, la Chine vers 2015 surpassera les USA comme puissance commerciale et économique. Dire qu’on crachait dix cennes pour un p’tit Chinois aux écoles de ma jeunesse; que mon oncle Ernest, le missionnaire, nous écrivait de longues lettres nous narrant leur misère totale ! Les temps changent ! Le brillant Jean Barbe (J de Mtl), pas bégueule, est gêné par les écrivains soixantenaires virés en cochons libidineux. Barbe démolit ce « OH » de Phillipe Djian, aussi la ponte libidino-névrotique de Philip Roth (New York). On songe à Lolita ( à l’écriture lumineuse) de Nabukov ou à l’éthylique vieux californiquien Bukovsky.

Matraqué le 1er mai à Montréal, le jeune G. D. poursuit la police pour …une demi-million ! $$$ «  J’ai des mots de tête et je dois renoncer à écrire ma poésie ». Envie de rire. Cassivi (La Presse) est pas d’accord mais c’estlLe brillant Éric Duhaime ( J de Mtl) qui a raison : « Trop de pseudo-artistes s’accrochent aux subventions ! » Vrai : l’État devrait subventionner et promouvoir : 1- Tous les consacrés par le public, 2- Tous les débutants. Ceux, vieillis, qui n’arrivent jamais à captiver le moindre public ? Bang, fermeture des robinets !

oct 072012
 


Parlons automne. Ma marche rituelle autour du Rond et halte au joli parc publique de la rue Chantecler : le noir des grands sapins contraste avec le scintillement du lac au soleil et l’étincelant des érables d’octobre, décor de sangs et d’ors ! Admiratif, tu bénis la vie par ici. Et tu puis tu entres pour des rôties avec de la bonne confiture de ma chère École Hôtelière et tu ouvres ton journal puisque « être informé c’est la liberté ». Alors l’horreur reprend son cours : les mauvaises nouvelles, ON CACHE LES BONNES ?, pas ici à Pays d’en haut. Les reportages sur les gourous des Malboeuf et Vailles ( La Presse) : « d’ la vra marde », chanterait la Leblanc ! « Faux curés » (gourous) des détresses humaines, crapules, ici, dans nos collines, à Prévost, à Trembant. Ces «  curés laïcs » parfois charismatiques, existaient jadis. Existeront dans l’avenir. Soudain, mots de la fin, on lit : « Les professionnels de la santé admettent que cela (les bons) peut aider » ! Comment trier les bons des fumistes ! Autre point, Dame Justice (les polices) est impuissante car il y a, hélas, consentement et aucune violence exercée. En 2012, qui sont donc ceux qui gobent ces poutines ? Des gens fragilisés, proies don t la cervelle est comme annihilée ?

Marche mon vieux, marche et regarde encore le noir de sapins contrastant avec les scintillantes feuilles en sangs et en ors, le lac étincelant au soleil d’octobre. Le temps s’obscurcit et tu vas au cinéma. Merde: bien peu de public pour « Inch’Allah », de la brillante cinéaste québécoise, Anaïn Barbeau-Lavalette. Un magnifique film illustrant la Palestine murée par Israël. L’histoire d’une kamikaze, avec sa bombe dans son sac à dos, qui commande un café à une terrasse de Tel Aviv et « boum ! » Encore moins de monde pour « Rebelle », un film effrayant sur les enfants-soldats enrôlés pour tuer au Congo ! Lysiane Gagnon (La Presse) en est scandalisée et moi je crains le découragement du proprio du Pine, le cinéphile Tom, à faire venir de tels excellents films ! Oui, nation nigaude et qui me désespère.

Parlant de Lysiane Gagnon : courageuse elle vient d’oser condamner ces Juifs orthodoxes « à natalité galopante » —les Hassidims d’Israël. Majoritaires dans Jérusalem et aussi écoeurants que les fanatiques de l’Islam, pire que ces Salafistes d’Égypte, qui méprisent les femmes. Ces Juifs religieux détraqués (les Haredims) sont un fléau là-bas. Le corps de la femme c’est le mal. Nétanyahou est obligé de composer avec ces « fous furieux de HYAVEH ! Sophie Durocher défend la vaillante reporter du « Journal de Montréal » (Émilie Dubreuil) qui a bien fait de fustiger les écoles juives de Montréal où on oblige les enfants à n’étudier que Thora et Talmud, les destinant à un avenir bouché.

Nos taxes contribuent à payer ces écoles d’embrigadement. Ce con de rabbin, Allan Nader (dans The Gazette) en fut fou de rage. C’est l’intelligent Gershom Gorenberg —historien et journaliste en Israël— qui passe pour un « traître ». Il a osé publier « La démolition d’Israël ». « Des années d’études vaines et nulles, dit-il, qui ne préparent pas à la vraie vie. » Lendemain, faire face au lac scintillant, aux arbres étincelants de sangs et d’or. Je me console de ces sombres actualités.

 

 

 

oct 062012
 


 

Enfant, j’aimais déjà la Chine. À cause des lettres, photos, cartes postales d’Ernest Jasmin, oncle missionnaire là-bas.

Étudiant en céramique, j’ai admiré, extasié, ces poteries ancestrales mirifiques, enfin, professeur d’histoire, j’ai découvert —et fait aimer— une Chine culturelle riche sur tant de plans et dans tellement de domaines. Voyez la Chine bien aimée du « boss » de La Presse, M. André Desmarais. Il la raconte au reporter Howard Green du réseau BNN. Amour extrêmement réducteur : « la piastre ! » Lisez, c’est triste :

 

1- « La Chine constitue une opportunité économique …

Une relation positive sur le plan des affaires ».

2- « Il faut voir le développement qui s’y fait au fil du temps…

Cette évolution peut avoir des effets sur une entreprise (Power Corporation ?) ».

3- « Dans toutes leurs entreprises …ils sont si novateurs »…

« On peut avoir du rapport avec les occasions qui s’offrent à nous ».

4- « Ils veulent évoluer sur le plan économique… »…« 8% de croissance annuelle… c’est du bénéfice net pour le Canada ».

5- « Nos ressources naturelles… ce seul marché prospère vite…  L’offre acceptée… ces transactions sont bonnes pour nous… nos intérêts sont satisfaits ».

6- « La Chine dont les 1,4 milliards d’habitants luttent pour l’amélioration économique… »

7- « Ennemi ? Je vois rien que les Chinois aient fait sur le plan politique pour y voir quoi que ce soit… « Pour l’instant (…) le développement de la Chine est pour nous une merveilleuse occasion économique »…Si 1,4 milliards de personnes se sortent de la pauvreté, continuent à avancer vers plus de richesse, c’est pas mauvais pour nous et le monde ».

Business, occasions d’affaires, bénéfices, exploitation, profits et pas un seul mot sur « arts, spectacles, littérature », (passé ou présent) des Chinois. Pire, pas un mot —« rien », dit-il— de reproche à propos des nombreux dissidents chinois en prison. Quel esprit riche hein ?

 

Claude Jasmin

Écrivain, Ste Adèle.

 

 

sept 222012
 

 

 

Un « homme des bois », un certain M. Bain, un soir de septembre, quitte son petit domaine des Laurentides, armé jusqu’aux dents. Il va assassiner Pauline Marois ! Va-t-on revivre ce film étatsuniens où le triste héros —« You talk to me ? You talk to me ? »— veut assassiner un chef politique. Intercepté à la « sortie des artistes » du Métropolis par des travailleurs de scène, il en tue un ! En blesse un autre gravement.

Voici deux faits ? Dans La Presse, un ingénieur du « west island », M. Lauzon, analyse l’affaire-Bain et accuse ses voisins anglos qui lui vocifèrent en pleine face des « fucking separatists », d’armer des meurtriers. M. Lauzon de Beaconfield avoue qu’il cache son indépendantiste, n’ose pas sortir son drapeau fleurdelysé à la St-Jean, recommande à ses enfants, écoliers, de taire son choix nationaliste. Il se questionne. « Pourquoi est-ce que j’endure ces répugnants discours intolérants de mes voisins anglos ? » Son article se conclue par : « je crois que leurs répétiifs « fucking P.Q. » méritent d’être dénoncé ». M. Lauzon relie le meurtrier Bain à ces anti-indépendantistes.

Autre fait. M. Brière, même journal, ingénieur lui aussi ( à Sherbrooke) veut nous révéler : « mon plus grand handicaps dans ma vie est que je parle mal l’anglais ! » Il dit qu’il s’expatria un an à Victoria mais vainement ! Qu’il a envoyé chaque été ses enfants dans un camp du New Hampshire. « Pour qu’ils soient « plus libres que moi ! » Il parle de notre langue nationale comme d’une désastreuse « barrière linguistique. » Diable, avec la mondialisation, enverra-t-il ses enfants apprendre le mandarin en Chine ? Ce M. Brière révèle aussi qu’il fut un militant actif aux côtés de René Lévesque. Il en parle comme « d’un péché » de jeunesse ». Il voulait par son texte nous enfoncer dans la tête que « nous sommes une minorité en Amérique du nord et que nous le demeurons ». Bon Dieu, est-ce un appel à l’assimilation ? Que pense-t-il donc de la minorité anglophone du Québec ?

La vérité, la voici. Depuis des siècles, notre normale (et très exemple qui épate tous les étrangers) résistance à l’assimilation a fait de nous une nation. Même Harper en convient. Cela n’a rien à voir avec le fait d’apprendre volontiers cette « lingua franca », fort utile, en Occident. nous le savons Italiens ou Espagnols, Allemands ou Hongrois. La vérité est que les « Québécois de langue anglaise » doivent s’intégrer. Point final. Que tous ceux qui parlent déjà français ( ils deviennent de plus en plus nombreux) sont, eux seuls, des Québécois à part entière. La réalité vraie est que nos formerons bientôt une seule nation. La nation Québécoise (aussi que ce M. Bain est une malade mental). Qu’un jour cette nation française en Amérique du nord formera un pays normal comme les quelque 250 autres nations à l’ONU. Que s’abolira donc cette « minorité » anglo. Ce « ghetto ». Nos anglos intelligents et lucides le savent bien. Cette vérité énerve seulement « les racistes » qui habitent à Beaconfield. Ou à Morin Heights ou à Shawbridge. Si je m’exilais à Rome, je deviendrais (et vite !) un romain parlant l’italien. À Berlin, un berlinois parlant allemand. Voilà la vérité. Pas une menace, non, la loi humaine. À moins d’être un raciste anti-italien ou anti-allemand.

mar 072012
 

       Vous avez bien lu ce titre. Et, le pire, c’est que je ne le savais pas. Devrais-je remercier de ce « diagnostic » de Gendron  un p’tit maire à grande gueule (ce qui ne me déplaît pas, en étant une autre !). Donc je serais un handicapé social ? Ce savant pseudo-sociologue, aussi élu maire d’Hundington (et chassé du Canal V), déclare —urbi et orbi, tel un pape— que : « Les Québécois qui ne parlent pas couramment la langue des Étatsuniens sont tous des handicapés sociaux ». B’en du monde à messe, je ne me sens pas trop seul.

Ce handicap ne m’affecte pas du tout.  L’inverse tient-il la route, bonhomme Gendron ? Tous ceux qui ne parlent pas français aux USA sont-il des handicapés ? « Ah b’en non », dira ce coco : « Eux, ils sont une majorité ». Nous sommes majoritaires au Québec, plus de 80 % ! Le bilinguisme « institué » dans un pays, c’est la porte grande ouverte à l’assimilation. Avant l’adoption de l’indispensable loi 101, ici c’était parti. « Une loi raciste »,  tonne le fou d’Hundington, aussi amateur de nécromancie. Ce maire exhibe un cercueil dan son salon !

Certes je baragouine l’anglais quand je vais me baigner dans le Maine. Or, j’ai survécu à mon handicap social, je n’ai  parlé que le français durant « mes » carrières —un demi siècle— et n’en ai aucunement souffert. C’est même ma fierté, et ma normale francophilie fait que je ne m’intéresse pas du tout à la culture populaire des USA, ce gros machin à poutines rock. Que La Presse promeut sans cesse dans ses cahiers-spectacles, hélas ! Chauvinisme disent des Gendron ? Non, je regrette infiniment le peu d’intérêt de nos médias pour la culture hors-USA, allemande, espagnole, italienne, etc.

Ma (relative) notoriété, je l’ai acquise « avec » mon handicap social, toto-Gendron. On peut certainement apprendre l’anglais s’il y a besoin urgent. Chez Berlltz ou ailleurs, en peu de temps, n’importe qui (pour un job intéressant par exemple), saura la parler correctement. Perte de précieuses heures scolaires que ce projet idiot du régime Charest : l’anglais intensif dès la deuxième année, l’immersion en sixième année. De savants pédagogues l’affirment.

Les gens de ma génération a connu ces cours d’anglais,. Onze années de cours avec un résultat nul. Sauf l’empiration, pardonnez ce néologisme, des anglicismes. En onzième année (après je suis allé dans une école technique), je ne savais pas du tout parler la belle langue de William Shakespeare. Pas plus belle que celle de l’immortel Cervantès ou du génial Aliguieri Dante. Hypocrites, les Gendron font mine de ne pas voir l’attraction fatale du gros-puisant-riche voisin du sud. Déraciné, déculturé, ce monde-là se complait dans l’assimilation lente; voyez le désastre actuel dans Montréal-Centre-Ville !

L’indifférence face à a perte de leur identité profonde est un mépris, de soi, une lâcheté. Français d’Amériqe, notre identité « différente » est indispensable à l’épanouissement de la jeunesse québécoise. Imbécile-Gendron : vive les différences et vive la diversité ! La Chine devenant la « deuxième puissance » du monde, imposera-t-elle partout le mandarin ? Mais non. À Rome, ne craignez rien italophiles comme moi, on gardera l’italien. Et à Berlin, l’allemand. Ceux qui auront besoin de parler comme les Chinois —pour un job intéressantiront chez un Berlitz. Mon vrai handicap est ma demi surdité, ça me suffit, maire Gendron-le-tit-coune,le bozo,le baluet, le demi assimilé.

 

 

jan 012012
 

« Longtemps je me sis levé de bonne heure…» en hiver pour le détester. J’ai changé. Suis devenu un amateur de nos blancheurs saisonnières, sa lumière solaire si stimulante. Saison bénie de la jeunesse, des sportifs. À mon grand âge, j’ai la marche. Aussi mon refuge à L’Excelsior, là où on peut admirer le plus beau sapin décoré, me voyez-vous sous une mini-cataracte d’eau vive, pateaugant sous ce petit palutivier de la piscine-serre, aux racines sorties ? Le bonheur !
Lire, entre mes baigneries : que le ministre fédéral Moore va répétant que « Radio-Canada-CBC est avant tout un instrument d’unité nationale ». Menteur ? La CBC est une faillite, gaspillage de 666 millions de $ . Les Canadians n’ont d’yeux que pour la télé des USA. Seul le réseau français fonctionne (333 millions de $). Pas autant que TVA mais…. Nous sommes une nation (Harper dixit), un pays « français », pas mal protègée de cette hégémonie culturelle populaire de notre sud. Sauf chez nos demi-assmilés. Bon, aller à ma piscine.
Lire Hugo Chavez, ex-cancéreux, Président du Vénézuela, parano fou ?, il déclare à la sauce-complot : « Étrange, ce fait : tous nos présidents et nos ex-présidents en Amérique du Sud frappés par le cancer ! » La CIA? Voir ahuris les Koréens du Nord en hystériques sanglots, à la mort du dictateur ! Effet de propagande ! Pas moins cul-cul la praline le magazine Maclean’s nommant un prince et une princesse, (parasites) de Londres « Personnalités de l’an 2011 » Et quoi don ? Notre compatriote doué, Laferrière invite à la télé tous nos écrivains « à sortir du Québec ». D’autres créateurs doivent donc sortir de l’Italie?, de l’Allemagne ?, de l’Espagne ? Quelle connerie! Aussi tordues que nos « nouvelles » citoyennes jurant à Ottawa vêtues de leurs voiles islamiques. Voyez-vous, à Téhéram  de nos demanderesses vêtues de mini-jupes ? Ottawa-connasse ! Aller à mon palétuvier ?
Bravo à Foglia qui cite quelques sales « morviats » anti-québécois signés Mordecaï Richler. Un franco-phobe à qui de nos  caves veulent donner le nom d’une rue. Masochisme stupide ! Et puis, vite, appuyons Marsolais qui voudrait interdire la boxe, un sport —s’assommer jusqu’au coma, exhibition d’arriérés mentaux, la boxe. Ailleurs ? La Presse du 28 décembre : « près de 100,000 tués au nord du Mexique » que dénonce un repenti des trafics, réfugié aux USA. Le Président Calderon serait entouré de corruptions. Va-t-il pogner un cancer, M. Chavez ? Oui, aller nager. Tiens, ce prêtre de Joliette, Raymond Gravel, jeune ex-homosexuel prostitué, qui accuse les ex-abusés sexuels par « en soutanes ». Des avides, acoquinés avec des avocats cupides, dit Gravel et pouvant ruiner les communautés ? En effet ces « hiérarchiques » muets jadis  peuvent ruiner des innocents ! Dura lex sed lex ! Ô vite, ma piscine. Encore ? À l’ouest de Jérusalem, des fanas religieux (Hassidims ?) tourmentent cruellement des écoliers non-orthodoxes ! En finir ? Lafrance, ex-boss à la SRC,  ayant crié « voyou » pour fustiger M. P.-K. Péladeau, nous avons craché 400, 927 de $ de nos économies publiques, en réparation. Pas moins de 5 millions en « fêtes », un demi-million en « conférences » et un autre demi-million en publicité; un tourbillon ! Ah, aller marcher dans la blancheur hivernale.

déc 192011
 


Avoir vu quatre canards au rivage, qui tournent en rond, contournent des parties glacées du lac. Piégés ? Déséquilibrés ? Ils ne s’exilent donc pas, des sédentaires attachés à nos lieux ?  Mystère. La météo varie tant en décembre; oui ou non, la glace va-t-elle mettre sa nappe blanche sur l’eau noire ? Un matin, oui, c’est pris, le lendemain, redoux, c’est le lac liquide partout.

Plus d’oiseaux ! Ah, revoir encore de ces boulettes plumées qui voltigeaient tout autour, c’était une fête.. J’ai beau aimer les petites bêtes, je garde l’œil ouvert. Tiens, l’Empire Desmarais —Suncor— se retire ( bien tard) de la Syrie du Assad-le-tueur. Attente impatiente des commerçants du nouveau régime ? Non, il n’y a pas que les canards dans la vie, devoir rester informé, lire deux quotidiens par matin). Ces hypocrites lamentations des relationnistes stipendiés. Cette Cynthia Vanier, rédactrice esclave chez SNC-Lavalin qui avait rédigé un rapport louangeur sur la « sainte famille Kadhafi ». Un milliard en contrats. Cynthia, dans la déroute du tyran, s’activait pour l’installation au Mexique —et à Toronto— d’un fils-héritier du dictateur. La voilà en prison au Mexique !

Quoi encore ? Avoir entendu ces prudents l’autre soir chez Miss Bazzo (déguisée en travesti) à Télé-Québec. Oui, ses chers chroniqueurs en face à la (mignonne) ministre Lemieux. Pas un mot sur les  « enveloppes brunes » de la collusion aux bureaux du parti libéral. Pleutres, couards ! Voir aussi un Stéphane Roy, autre valet plumitif chez Lavalin,  qui questionne : « Cynthia Vanier ?, comment pourrait-on dealer avec ce nouveau gouvernement Lybien ? » L’Isabelle Hachey (La Presse), candide reporter :  « Mme Vanier a été naïve. » Ouash !

Je guette un écureuil énervé car visé par le matou voisin. Puis j’observe ce chien errant tout excité par un toutou de laine blanche et mal tenu en laisse. Dehors, dedans. Oui, je lis tout : ce retraité d’une multinationale donnant un sermon en tribune libre (La Presse) : « Oublier donc le français, dit René Miglierina, le monde réel est anglophone partout en OCCIDENT ». Ce René recommande d’ouvrir la Loi 101 mais pour y fourrer les droits de l’anglais ( tel quel). Faudrait jeter l’espagnol, l’italien et l’allemand ? De la merde, Molière, Cervantes, Dante et Goethe ! Ensuite, lire qu’un criminologue, Ribordy, ridiculise la loi sur les armes à feu que le Bonhomme Harper veut scrapper. « Nullité, gaspillage, dit Ribordy. Ailleurs, lire Sophie Durocher, jugeant Véronique Cloutier, rancunière qui boude le Journal de Montréal. La chroniqueure nous recommande : « Derrière l’État-Desmarais », livre de Robin Philpot. Le silence partout sur cet écrit, celui d’un Alain Gravel (Enquête), d’un Guy A Lepage. Louche cela non ? Mais soudain, dehors, roulent des bosquets de brume. L’horizon de nos collines tout enveloppé de tulle, marquisettes de ballerine? Rues et routes fantomatiques, le village en est spectral ! Plein de nuées vaporeuses et qui bougent … beauté scandinavienne en Laurentides. Rentré et lire : « Que cinq ans avant la catastrophe écologique, a^près ce sera l’agonie de notre planète »! Eh  maudit !, est-ce que je lis trop ?

 

 

nov 262011
 

J’avais donné « La petite patrie » aux Éditons La Presse, donc à l’Empire-Desmarais, ce fut un franc succès d’édition  et je l’ai pas regretté. En ce temps-là (1972) mon éditeur habituel, l’ancien Leméac (de feu Yves Dubé) négligeait de me verser mes droits. Pour mes chroniques hebdomadaires je fais affaire avec Quebecor, l’Empire-Péladeau et je ne le regrette pas. Chère Josée Pilote, j’ai lu votre verte diatribe où on laisse entendre que ma liberté d’écrire ce que je veux serait en danger à cause de …L’Empire. Lire cela chez un concurrent. « Accès », est fortement prématuré. Une directrice s’évertue à effrayer le public ?  Or, jamais je n’ai pu percevoir la moindre censure, là où je suis publié, j’y jouis d’une totale liberté.

Mettons les choses au clair : Madame Pilote vous menez une guerre commerciale. Soyez plus franche. Il s’agit d’un business, et des prix d’une page de publicité. Ma liberté d’écrivain, comme vous le lassez entendre, n’a absolument rien à voir avec cette bataille des prix des pubs. C’est de l’amalgame niais. Je n’y connaît rien en cette matière des « commerciaux » offerts aux marchands  « pas chers, trop chers ou trop bon marché ». Ça ne me regarde pas. Prière de ne pas mêler le public.

Je sais fort bien que mon roman annuel est offert « pas cher » chez Costco, oui, bien moins cher (hélas !) que chez mon cher petit libraire indépendant habituel. Nous sommes, auteurs, impuissants sur ce sujet. Les créateurs, les écrivains ne sont pas conviés aux affaires de distribution, etc.

Si mon hebdo offre « une page de pub » à meilleur compte qu’un autre hebdo, c’est une question qui ne me concerne pas. Il y a telle chose que la liberté de commerce, je suppose. Je me souviens, enfant, de la colère de ma mère chez notre épicier Bourdon (rue Chateaubriand) lui criant que les prix étaient « bien meilleurs » au Steinberg qui venait d’ouvrir rue Jean-Talon. C’était un empire naissant. Qui n’a pas duré. Bourdon est devenu un « Métro ». Juste dire ici que l’industrie (quelle qu’elle soit) mène un jeu purement affairiste hors de notre intérêt et de notre portée.

Que les gros joueurs, les joueurs puissants, évidemment, mènent le bal, c’est vieux depuis les premiers trocs en Assyrie !  Cela dépasse le rédacteur qui rédige une chronique. Vive la liberté madame Pilote ? Si je revois l’ami Pierre-Karl Péladeau à notre resto préféré —« Le petit Italien » de la rue Bernard— je ne vais pas lui « dicter » le prix qu’il doit exiger pour les encarts publicitaires commerciaux dans ses journaux. Tout de même. Par contre s’il m’annonce qu’un sondage maison indique que je suis très peu lu, là, oh !, je vais filer doux et lui faire des promesses d’amélioration.

Bon, bref, cette guéguerre n’autorise personne, madame, à laisser entendre que la liberté des chroniqueurs de Quebecor (Pays d’en Haut) est menacée. Belle foutaise et bête amalgame, arguments fallacieux, pour embellir, anoblir (?) « une simple bataille des prix ». Querelle hors de sujet quant à mon indépendance d’auteur. J’ai été souvent collaborateur de publications modestes et risquées, tel Québec-Presse. Librement. Dans ces modestes journaux, j’y étais ni moins libre, ni plus libre qu’ailleurs; par exemple à La Presse (1960-1965) un temps, ou au Journal de Montréal (1970-1976). Ne mélangeons pas, madame, les serviettes et les torchons, il y a l’écriture en toute liberté et il y a la chamaille ordinaire des espaces à vendre pour la publicité.

À bon entendeur, recevez mes salutations amicales et mes bons voeux de succès à votre hebdo.

 

(30)

 

oct 232011
 

Par trop de jours pluvieux ces temps-ci, l’auguste félin, Valdombre, roux chat souverain,vient souvent s’asseoir sur le sentier de dalles qui conduit au lac. Il y reste figé regardant le lac. Que guette-t-il ? Mystère automnale. Ainsi, je descendais à pied la rue qui conduit au GIA de Sainte Adèle en Bas,  il pleuvait ce tout récent matin-là et je l’aperçois qui grimpe. Elle. Voir sa silhouette en une sorte de crucifix marchant en ascension ardue. Oui c’est elle. Qui peine à chaque pas sous la pluie battante, sombre sculpture humaine aux bras levés, crucifiée dégoulinante. Je ralentis le pas, gêné. C’est bien elle. Nous rapprochant peu à peu, je distingue —personnage théâtral à tuque baissée sur le front— qu’elle tient sur son dos, les bras levés, ses sacs d’épicerie.

Être sans âge, forme clownesque au pantalon gonflé, tout mou, au blouson rabattu sur la chemise mal rentrée. Elle, cette gitane aux guenilles ruisselantes ce matin-la, que je croise et recroise. Qui fut, m’a-t-on dit, la fille d’un médecin adèlois. Qui fut estampée « pas fine fine ». Elle va et vient, on dirait, sans destination claire. Elle s’est trouvé un compagnon « de fortune », bougon mutique, jobber. Elle me voit. Je dis : « Quel temps hein ? » Elle m’a grogné un borborygme.

Rentrant du Calumet, armé de mes gazettes, je la reverrai, davantage dégoûtante, proche du « Sô Thaï » , neuf restaurant de mon  carrefour, plus mouillée que chat de gouttière. Ne pas oser lui parler. Par pudeur ? L’égocentrisme actuel ? Notre bulle. Tous on regarde dans la lucarne domestique, pour, ahuris,  voir une enfant de Chine qui se fait heurter, qui tombe au milieu de la chaussée…les passants qui ne s’arrêtent pas pour la secourir.

Ces mêmes jours voir, à Syrte, l’odieux despote libyen lynché, sanguinolent, crevant comme chien galeux. Ne plus savoir quoi penser. Le tyran aurait pu être mené au tribunal pénal international, non? En Chine, la fillette renversée va mourir, on l’a su. Et l’autre, gourou dont j’ai parlé qui souhaite la fin des nationalismes de l’univers (aussi des religions) pour l’obtention du bonheur mondial !

Au fond, ceux qui viennent s’isoleront davantage ! Avec le I-Pod de l’inventeur Steve Jobs, bien vissé aux deux oreilles. David, mon cher petit-fils littéraire se fait voler le sien en plein cœur de Bogotà ! Mon vieux matou fixe toujours l’eau du lac, je songe à la pendue à ses sacs d’épicerie, à la gamine de deux ans couchée dans la rue, au dictateur ensanglanté qu’on assassine à Syrte (où il était né). Réjean Ducharme écrivait : « Mon Dieu dans quel trou m’avez-vous mis ? » Vie quotidienne actuelle contenant aussi la douée Nathalie-à-pétrole ( de La Presse), heureuse de ses « mille chansons » au fond de son sac mais pointant —en Chine tiens— ces usines à I-Pod où un demi—million de mal payés s’échine 60 heures par semaine pour assembler la belle bébelle de feu-Jobs. Revoilà mon Valdombre qui pose son gros cul sur une dalle, s’immobilise face au lac. On dirait un bibelot chinois. Inutile.

oct 172011
 

Dans la côte Morin, un peu plus bas que le Café Citrus (aux si soignées sandwiches), là où il y eut, en briques rouges,  la « petite » école du village, j’ai un face à face avec une bestiole qui fige. Une première : jamais je n’ai vu un si vieil écureuil. Au pelage d’un gris très uniforme comme de fer usé, mat. Je vous avais causé du tout blond, si blond, trop blond… voici donc son pépé. Ancêtre très lointain de blondinet ? Diable, quel âge peut bien avoir ce pépère à queue panachée ? 100 ans !

La petite bête, juchée sur sa muraille pierreuse me fixe avec des yeux…disons  totémiques, un regard malin mais comme las, celui de qui a tout vu quoi. Bizarre impression, je vous dis. Je l’ai déjà avoué : mon ignorance de la faune, que je  regrette. Combien de temps vit un écureuil. Maximum ? Cet aïeul perché qui me considère apparemment sans aucune méfiance, a-t-il connu le temps des charrettes à chevaux dans la célèbre côte du village ? A-t-il connu le temps des raquettes du temps des chemins jamais déblayés ? Ce vieux rat gris cocasse a-t-il pu gambader dans le jardin adèlois du grand-père de Claude-Henri Grignon ? S’est-il déjà perché, gargouille vivante, au faîte de la si jolie église de clin de bois (j’ai vu une photo au St Hubert BBQ) pour observer les paroissiens, rue Lesage, stationnant leurs boggies entre les hauts congères ?

Je l’approche, il ne bronche pas d’un poil gris, je discerne des paupières ridées, une sorte de pelade sur son crâne, des joues trop creuses, des pattes bien frêles aux poils absents ici et là, des griffes épointées, certaines manquantes, une maigreur aux flancs, sa queue comme ébréchée, dépoilée…mon Dieu, achève-t-il sa vie ? Toujours ce regard si las, minéral, tortuesque, la mine de celui qui est revenu de tout et qui ne craint plus les humains. Est-il conscient d’être rendu, comme on dit, au bout de « son rouleau d’écureuil » ?

C’est fou mais mon tête à tête muet avec ce si vieil écureuil m’a rendu songeur. Comme tout le monde, je cherche à garder le bonheur qui est la quête de l’humanité depuis avant Socrate. Rentré chez moi avec l’image de ma vieille sage bestiole, je lis sur un célèbre gourou né en Inde, exilé aux USA. Deepak Chopra est le conseiller de maintes vedettes étatsunienne. Ce gourou possède des téléphones modernes, cause et jase sur Twitter et y a un demi million d’abonnés ! À Montréal avec Sylvie St-Jacques  de La Presse, il lui dit  qu’un certain « 11 septembre », déviant vers une centrale nucléaire à 20 milles des fameuses Tours, il y aurait eu, non pas 3,000 mais 500 000 morts ! Chopra (qui souhaite un accord « spiritualité et technologies ») croit au bonheur planétaire. À quelle condition ? Abandonner les religions organisées et les identités nationales. Ô le vaste programme ! Cher vieil écureuil, ce Chopra est-il tout gris de polis, avec une queue-de-cheval de même ton ?

 

 

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