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Archives 'anglais'

Cré Serge Joyal, va ! C’est un ex-politicien très ancré fédéraliste, un rare député-ministre car très cultivé, courtois et tout, lisse comme un marsouin quoi. Il lui arrive, retraité d’Ottawa, de pousser un fion, de lancer des idées saugrenues. Ainsi, il faudrait dire de gros  »Mercis » à nos protecteurs-du-français, les anglos! Ainsi, selon le jovialiste [...]

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Une radio veut m’entendre gueuler sur le show Moncalm-Wolf, 1759. J’ai refusé. Craindre ce rôle de pitre-chialeur sur l’automatique. Me retenir d’enfourcher tous les ânes cabochons des chemins, d’emboucher toutes les trompettes en places publiques.

Quand je dis à un recherchiste de télé -qui cherche des criards à empoignades- que ce genre de spectacles est un inoffensif hobby connu dans le monde entier. (J’en vis un b’en plate au château de Bloy en 1980 !) Que cette activité ne me dérange pas… eh, il ne me rappellera pas ! En effet, ces défilés pathétiques, souvent cul-cul, costumés « d’époque » peuvent favoriser un certain tourisme « bon enfant ». À Tikédéronga (sic) sur le Lac Champlain, paraît qu’on rejoue sans cesse la bataille franco versus anglo; on y ramasse un peu de fric.

Un de mes petits-fils adorait se déguiser en preux chevalier du Moyen-âge un temps. Casque, épée cote de mailles bien lourde. Le dernier film d’Arcand montrait de ces reconstitutions. Dérisoires et même loufoques souvent. Bon.

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Qui est Québécois, qui ne l’est pas ? Question délicate ? Les frileux frissonnent avec la peur d’être mal jugés. La vraie question: être ou ne pas être Québécois ! On en voit qui cherche de midi à quatorze heure, c’est simple, si facile. Celle ou celui qui vit ici en français, qui parle français dans sa vie de tous les jours, est Québécois. Pas les autres. Point final.

Pourquoi pensez-vous ces tourniquetttes autour du pot ? La grand’peur sotte d’être jugé raciste. Nos sommes, Québécois, de vieille souche ou de souche toute récente, car c’est beaucoup plus de 80% qui vivent en français au Québec. Les racistes -inconscients ou non- sont ceux qui ne parlent pas la langue de la très grande majorité du Québec. Aux colonisés américanisés, s’ajoutent nos assimilés, nommés aussi « anglicisés ». Au centre-ville de Montréal ou à Oka ou à Pointe-Claire, paquets de ces ghettos. Parfois pauvres, parfois riches. Tas d’îlots d’anglaisés. Ils ne sont pas des Québécois. Un Italien parle italien dehors et chez lui, un Espagnol parle l’espagnol. Un Canadian comme tout Étatsunien parle l’anglais.

Clair et simple mais nous sommes entourés de timorés, qui refusent ces termes, craignent de bousculer les descendants des occupants anglos, merde !, nous sommes en 2008, loin de 1760 et du Rapport-Duram avec ses fréquentes tentatives de nous diluer, noyer, assimiler, loin de La Défaite sur les Plaines, ne plus jamais dire La Conquête, s.v.p.

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(Écrit pour l’hebdo « LE QUÉBÉCOIS »)

Il y a des bornés qui voudraient faire taire tous ceux qui ont pas eu la chance de s’instruire. Seules, nos élites « ben éduquées » auraient le droit d’être passionnés. Tu parles Charles ! Ainsi, des mercenaires stipendiés par des richards fidèles à la fédérastie canayenne, -suivez mon regard… vers Charlevoix au dessus de Saint-Irénée, domaine clôturé où vont se balader les Sarkosi-de-l’heure- parlent d’un paradoxe : « Ils défendent la langue et ils la parlent mal ». Hon !

Selon ces adversaires acharnés du nationalisme, seuls les favorisés du sort peuvent être des patriotes ! Les cons ! Non mais…« Parlez et écrivez sans faire de fautes sinon… gardez le silence. » Ce serait un paradoxe selon ces bons-chiens-couchés de défendre la patrie québécoise et d’ignorer l’orthographe, la syntaxe et la grammaire.

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Le Québec est situé loin de la France mais tout est relatif. En 2008, la planète se rapetisse. La vitesse par ordinateur. La France, mère-patrie, c’est juste six heures en avion. Je m’approche lentement d’un Paul McCartney qui est venu de Londres pour chanter en anglais sur les Plaines. Là où se célèbre la naissance [...]

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On est plus en 1867,on est en 2008. Plus on avance dans le ps, plus il va falloir choisir. Il agonise, ce vieux souhait d’un Canada bilingue. Le sait-on bien, ce souhait irréaliste d’un romantisme frelaté, a fait s’engloutir des sommes vraiment faramineuses. La ruineuse Commission « B and B » fut une foutaise tablettée. Les larmes du bon vieux Laurendeau ou-son successeur- celles de Jean-Louis Gagnon : mises au panier de l’histoire ! Allumez les nostalgiques, les temps changent !
C’est l’espagnol, mieux, le mandarin, qui doit être enseigné aux étudiants anglais du Canada. Pas le français. Soyons lucides un petit brin, faudrait savoir, Québécois, ce qu’on veut. Suffit les protestations et, parfois, vains rugissements. Surtout dans deux cas. Un. Ces lamentos -lettres ouvertes- en découvrant : « Hors du Québec, on parle plus français ! » Les niais ! Plein de -souverainistes parfois- nationalistes qui braillent comme des veaux : « C’est-y effrayant, à tel endroit du Canada, plus de français ! »

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J’ai souvent vanté, publiquement, vos bons talents de chroniqueur de la vie quotidienne. Foglia, votre immense public est garant de cette amusante faculté de jacasser avec esprit. Mais voilà qu’un bon matin récent, purisme étonnant chez vous, vous joignez le peloton des affligés de notre français québécois.

Maudit verrat qu’on parle mal ! Tautologie ? Évidence ? Personne d’un peu instruit ne va vous contredire, j’en suis. Bon, on parle pas bien pantoute. L’élève et aussi sa maîtresse d’école et les parents aussi bien sûr. On est bien d’accord. Mais c’est bien court, de l’ordre du simple constat. Ça crève les… oreilles. Mais oui. Je viens pourtant vous implorer de ne jamais oublier les racines de ce mal-parler, de ce mal-écrire aussi. On lit là-dessus que ça va mal aussi aux États-Unis, en France aussi. Partout alors? Mais, ici, au Québec, il y a des faits têtus qui ne font qu’augmenter, encombrer, cette situation apparemment universelle : les jeunes s’expriment mal.

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Michel était bien vivant au Salon du livre, voisin de kiosque, vieilli certes, la tête enveloppée d’un foulard, jacassant vivement avec son public et me racontant les désespérés qui naviguaient vers son asile de retraité de tout, ses chères îles au large d’une Afrique pauvre.

J’ai connu Conte quand il fut le zélé chorégraphe des music-halls des dimanches à la télé des débuts. J’avais découvert sa rigueur, car Michel exigeait la perfection de sa troupe de danseuses et danseurs. Répétitions sans cesse. Scénographe pour Michelle Tisseyre, la belle animatrice, j’étais un jeune homme admiratif face aux illustrations mouvementées, ses pas d’un cinétisme inédit, signés Conte, inventeur d’arabesques bien calculées.

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Le fils de Pet et de Margaret, candide candidat dionesque dans Papinau, est comme tout mêlé ? Dans un hebdo du ghetto Extension-Park, il enveloppe de mépris un mot qui lui donne des boutons, le mot « nation ». Justin Trudeau dit que c’est un mot, un fait, une réalité dépassée. Celle « des années 1990 ». Très faible en géopolitique le gars ou bien un gommeur par intérêt, car c’est depuis 1991 que de nations nouvelles qui s’affirmèrent librement. Une longue liste, toutes celles qui se débarrassaient de la fédération nommée URSS. Sans parler des nations nouvelles qui fuyaient les colonialismes s’écroulant. Dès la fin de la guerre 1939-1945. une longue liste encore.

Entre Dion et Harper, si c’était le seul choix, je voterais Harper. Nommons ce cancre « Just-Inn ». Inn comme dans « l’auberge des orangistes francophobes ». Voyant le brillant Ignatieff qui, lui, acceptait le mot « nation », l’establisment libéral se tourna vers Steph Dion, on sait avec quel succès. On devine facilement qu’après la prochaine élection (qui s’en vient), Dion battu devra retourner à sa chaire universitaire et qu’il faudra aux libéraux fédéraux se dénicher un autre « chef ». Du gros ouvrage. Le fidèle (idéologiquement) « fils à poupa », éliminé dans Papineau -autre prédiction facile- s’en ira cheminer où ? En Ontario ou bien en British Columbia ? Il n’aura plus à se questionner sur « qui sont les Québécois ? ».

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Le poète-chanteur juif-anglo, Leonard Cohen, a grandi dans le ghetto riche de Westmount. Hasard de la naissance. Cohen tournera le dos à une vie de pacha assurée dans les usines des parents puissants. Richeler, le romancier, juif-anglo comme Cohen, a grandi dans le très modeste quartier du Mile-End, rue Saint-Urbain, en petit pauvre. Cohen, descendu de sa butte de verdure tranquille, va tenter souvent de nous connaître, nous les gens de la majorité. Pas Richler.

La CBC a mis quatre ans et sept millions de dollars pour tourner « St-Urbain’s Horseman ». Voilà que cette série-télé est refusé par notre réseau français et des Mario Roy publient que « C’est une honte ! » Il prétend que c’est la séquence de bataille de rue où Richler nous dépeint en racistes anti-sémites, eh ! Si Cohen, lui, avait de la sympathie pour nous, Richler n’a jamais cessé de nous diffamer. À Londres, où il s’exila longtemps, ou dans de chics magazines de New York, Mordecaï Richler s’acharnait à nous… pisser dessus. À ses yeux, il se faisait le héros résistant bafoué par les Québécois -de sinistres demeurés- nous n’étions qu’un tas d’insignifiants, des bornés, des individus louches, les pires racistes et il était fier de brosser ses noirs tableaux.

Ce né-Montréalais, unilingue anglais parmi 84 % de la population, Richler, voulait que cela se sache dans l’Empire anglo-saxon. Son fort bon talent de romancier lui offrait des tribunes volontiers et il en a profité pour baver son fiel. Le fieffé raciste, c’était lui. Il est mort il y a six ans. Paix à ses cendres mais pourquoi la télé du Québec collaborerait à diffuser davantage son amertume irraisonnable ? Sa fixation morbide ?

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