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Bernard Landry insiste à une réunion patriotique pour redire que le Québec n’est ni multiculturel , ni bilingue. Voilà une réalité qui embarrasse certains dévots du « bonententisme » mou. Pourtant, seul territoire français dans la vaste mer continentale anglophone, un Québec français ne doit jamais cesser d’affirmer et de ré-affirmer sa différence fondamentale. Nous serons toujours en danger, fragiles, dans cet océan anglo qui nous environne. Il n’y a rien à craindre pour l’anglais, n’est-ce pas ?

Les frileux qui s’énervent de la déclaration publique de Landry sont des hypocrites. Ils font voir le grand danger qui court pour la pauvre langue du grand Shakespeare ! Non mais…

Il n’y a qu’un seul danger : la popularité foudroyante mondialement de la langue des Étatsuniens -en fait du plus puissant pays de la planète actuellement… et tous ses satellites. On devrait trembler : s’il fallait que notre minorité anglaise se sente en péril de perdre l’anglais ! J’en dors mal ! Au temps où on doit batailler sans cesse pour notre résistance (nous ne sommes que 2% sur le continent !), il faudrait que l’on songe au sort pitoyable (!) de notre minorité. Lisant des protestations à ce « Québec ni bilingue ni multiculturel », l’on saisit le soudain et imaginaire cauchemar « ultra-démocratique » des preachers en bilinguisme.

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Je viens de refuser ma participation à un panel-radio au 98,5 pour débattre sur « notre racisme »; il y aurait eu en studio ce Jack Jebwad, un paranoïaque qui attaque tous azimuths : un Foglia, un Chapleau, un Martineau.

Ce refus ? C’est qu’à demi-sourd, j’ai du mal à bien discuter entouré de trop d’interlocuteurs. Il y a peu, j’ai gueulé à cette radio : « Débarrassez la place ! » Je m’adressais -en vain because they don’t speak french- aux orthodoxes hassidiques d’Outremont. Leur racisme consiste à refuser la moindre intégration québécoise, cloison étanche avec 85% de notre population ! Pauvre « majorité », nous, trop souvent traité en minorité invisible. J’ai martelé à cette radio popuplaire : « Qu’ils imitent les Hammish en Pennsylvanie (voir le film Withness) qui se sont organisés fort logiquement pour pouvoir vivre en marge. Leur droit, ais-je avancé au tribun populiste Gilles Proulx.

Autre chaude actualité bien répugnante : ce jugement écoeurant, tout récent, d’une cour idiote et aveugle pour permettre à des émigrants « en moyens » de payer à leurs enfants une année en anglais (« au privé ») et, ensuite, filer aux écoles anglophones. Un racisme cela, un grave, une haine viscérale du français, du Québec majoritaire sans cesse bafoué. Un commentateur borné affirmera à la télé : « Ah, que voulez-vous, la « Chartre d’Ottwawa » l’emporte sur celle de Québec ». Merci ! Vont-ils se réveiller bientôt ces -quatre sur dix- rêveurs de « bonne-ententisme » néfastes et qui se votent « non » à eux-mêmes ? Non mais…

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Non mais… est-ce qu’on va constater encore longtemps de ces commentaires (en médias divers) hypocrites ? Ça relève ou du mensonge calculé, ou bien de l’ignorance bornée. Au choix. Des exemples ? Le Marissal (La Presse) qui nous sort encore cette scie niaise, cette connerie crasse : « les deux solitudes ». Foutaise. Va-t-on une bonne fois pour toutes abandonner ce « fion » de feu-Machin-Chouette ! UNE BÊTISE. Il n’y a pas deux solitudes par ici. Pas du tout. Il y a deux nations. Est-ce qu’on cause « solitudes » quand on parle des différences disons de l’Italie et de l’Espagne ? Non, il s’agit de deux nations. Souvent, très souvent imperméables culturellement l’une à l’autre. Et c’est bien normal.
Le chroniqueur Marissal perd son temps (et le nôtre) en voulant démontrer (encore ?) l’ignorance des Canadians face aux Québécois. Il est mécontent, enrage même. Il y voit du mépris et il cite des faits. Et après ? Ce mépris, et tout le reste, vient justement du fait qu’à Ottawa on refuse de constater ce fait têtu : il y a deux nations. Pitoyable de lire ces fédéralistes qui souhaitent une bonne entente parfaite. C’est une lubie. Ces attardés enragent chaque fois que les Canadians fessent sur nous (le « Globe » par exemple). Il y a une francophobie farouche, perpétuelle. Qui ne s’apaisera que le jour où il y aura deux pays, un pour chaque nation. Le jour où les quatre aveuglés (sur dix) cesseront de croire à un Canada juste, uni, égalitaire.

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À propos de «LA PETITE PATRIE»?
D’où vient le nom de la Petite Patrie?
Le titre du livre « La Petite Patrie » est à l’origine du nom du quartier de Montréal la Petite-Patrie! Ce récit publié en 1972 fut [...]

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LA PEUR DU CHINOIS

J’ entendais souvent la belle chanson de Georges Dor : « Y a un Chinois dan ma rue », et je me souvenais : chez nous, on se battait pour ne pas avoir à y aller chez ce Chinois, buandier du coin de la rue. Enfant, le nettoyeur, dégraisseur (et empeseur) des [...]

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Un film, signé du cinéaste doué Ken Loach raconte. Que sait-on des Irlandais jadis soumis, envahis au nord —Ulster purulent— par les « goddam blokes » ? Peu de choses en général. L’empire britannique, plus puissant à l’époque que l’empire Étasunien actuel, contrôlait avec maintes astuces —« ô perfide Albion »— ses colonies. Cela sur tous les continents du monde. Jusqu’à nos portes on le sait trop. L’Irlande, sa voisine, île moins développée que l’Angleterre, était sa colonie la plus proche quand on excepte le pays de Galles et l’Écosse. Des Écossais tentent actuellement d’obtenir leur souveraineté totale. Il y a, là aussi, les « collabos » et plein d’Écossais nerveux, peureux, qui doutent d’eux, qui sous-estiment leur capacités, comme ici, qui s’auto méprisent.

J’ai parlé souvent du « racisme inversé ». Il s’agit d’un pénible manque de confiance en soi. Ce « racisme inverti » se nourrit des petites gens, des citoyens des classes moyennes, qui continuent toujours à craindre « la liberté ». Oui, plein de Québécois qui ont pu s’en sortir, qui parviennent à une sorte d’épanouissement personnel, disent : « Ne touchons à rien, ne brassons pas la cage. » Et adieu le patriotisme ! Un film raconte, « Le vent se lève », son titre en français et son réalisateur, Loach, un Anglais mais à l’esprit libre, se fait férocement tabasser par les gens de droite. Ces conservateurs menteurs à Londres. Où l’on veut, bien entendu, faire passer Ken Loach pour un traître.

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Des observateurs patentés répandent un grave mensonge. Quel mensonge ? À les entendre (les Jeff Simpson, Éric Montpetit et Cie), il y a, au Canada, dix débats en faveur d’une certaine « souveraineté ». Faux. Mensonge. Beaucoup de Québécois croient à ce bobard. Cela fait l’affaire « politique » de plusieurs. Voyons clair : oui, il y a dix provinces mais il n’y a qu’une seule nation de langue anglaise, coast to coast. Tous très unis de Halifax à Vancouver. Questionnez ceux qui voyagent à travers les provinces, ils le constatent bien. Ce mensonge entretenu est une astuce de fédéralistes : faire croire qu’Ottawa fait face à « dix » gouvernements assoiffés de souveraineté et pas seulement à un Québec braillard. Un grave mensonge !

Le Québécois doit bien savoir qu’en ce pays canadian tous acceptent que son solide et unique gouvernement est à Ottawa. Cela est admis, incontestable. Une seule province, l’Ontario, fait des vagues depuis longtemps. Ajoutons désormais l’Alberta. Pourquoi ? À cause des richesses, anciennes à Toronto et toute nouvelles, bitumineuses, dans le far west. Mais les neuf provinces ont à cœur le succès du gouvernement central. Pour eux tous « national ».

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Ce fut long. Maintenant j’aime bien nos chers blokes. Oui, ce fut long. Gamin, comme un peu partout en ville, c’était les chicanes connes, les vicieuses attaques, les furieuses batailles. Contre le gang à Collin, le gang à Gordon. Dans nos ruelles, on enrageait candidement, manichéens, contre ces maudits blokes de la paroisse Holy Family au nord de la Plaza St-Hubert. Plus tard, s’enlisait encore, toujours, cette haine féroce des « maudits anglais ». C’était un sentiment un peu confus, qui nous venait en forte part de notre manuel d’histoire ? On nous enseignait la perfidie des conquérants et nous avalions une potion qui nous devenait un poison. Le feu au cœur ! Le comportement des colonisateurs britanniques n’était que logique. Les Français de France envahissant un Canada tout en anglais n’auraient pas agi autrement. Ils auraient voulu constamment assimiler —de gré ou de force— les premiers colons, les diluer. Nous étions trop jeunes pour comprendre ce fait patent.
[...]

On a le devoir de respecter ceux qui croient encore au fédéralisme malgré l’échec de Meech et autres preuves de l’aveuglement des Canadians. Aujourd’hui on voit le Rouge chef Charest la main dans la main avec le Bleu chef Harper. Normal. Correct. Ce qui cloche aujourd’hui ? C’est de voir tant d’indépendantistes chipoter sur les faiblesses d’un jeune chef. C’est une honte pour moi de voir mon camarade l’écrivain Victor-Lévis Beaulieu tourner le dos au jeune Boisclair pour soutenir un adversaire mou, Mario Dumont, admirateur des Jeff Filion. C’est une trahison. D’une lourde bêtise. Dès 1970, René Lévesque, avec bon sens, rassemblait « pour la cause » un monde disparate.[...]

Le vire-capot, quel qu’il soit, devient un traître à la cause, objectivement. Depuis quand le cortège militant, en marche pour la liberté nationale, doit-elle absolument contenir, avoir à sa tête, un chef parfait, impeccable, sans aucun défaut ? Foutaise et grave connerie. Les véritables résistants, Dieu merci, comprennent qu’il y n’y a que la victoire électorale, démocratique, qui est « le » but. Le seul. On voit trop de ces nationalistes puristes très occupés à des calculs d’une mesquinerie dangereuse, tout ligotés par des niaiseries —drogue d’un temps, homosexualité— et qui se cherchent un « messie » improbable, ce mythe infantile, un leader plus que parfait. Le mot « nation » M.Harper, ne me suffit pas. Je voterai pour un pays. Pour une patrie. Donc pour André Boisclair.

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Déménageant de la rue Cherrier, je venais d’arriver dans Outremont en mai 1986 et j’aimais bien certains voisins toujours vêtus de noir, avec des chapeaux… noirs. J’avais des camardes, des connaissances, quelques amis juifs sépharades, venus du Maghreb, parlant français donc. Aussi des ashkénazes. Mes nouveaux voisins, dont ceux du « semi-détaché » où je logeais rue Querbes, m’expliquait-on, était des « très pieux », à la lettre des « hassidim ». Bien.

Ce ne fut pas long que je constatai que ces gens « pieux » évitaient de se mélanger à nous, les « goys ». À l’extrême. Je veux dire, pas même les salutations de bon voisinage ordinaire —salutations que je formulais en anglais puisque la grande majorité de ces religionnaires passéiste, pourtant nés ici, ne parlaient pas ma langue. Bref, ils ne me voyaient pas ! J’étais invisible. Plus bête : leurs enfants ne devaient pas me parler, ni répondre à mes normales tentatives de les apprivoiser un tantinet. Au moindre de mes sourires, convivialité humaine banale, ils se sauvaient, me fuyaient, moi en pestiféré quoi, des gamins élevés en « petits sauvages ». C’était, volontairement, l’auto-ghettoïsation.

Je n’aimais pas ça, on le devine. Récemment à la télé, j’entendais Michel Côté, le comédien, raconter cette même horrible surprise quand il habitait rue de L’Épée. Après une année de vaines tentatives de « tout petits » rapprochements, carrément insulté, je fis un article. Je l’envoyai aux quotidiens d’ici. Refus de publier partout. C’était un sujet ultra tabou.

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M. l’éditeur, puis-je répondre brièvement à votre correspondant de Toronto, M. Gordon McIvor, qui, il y a peu, se scandalisait de rencontrer trop de Québécois souitchant à l’anglais alors qu’il dit se bien débrouiller en français. Ignore-t-il donc deux faits têtus ? Un : longtemps —et encore, il le prouve— nos Québécois étaient dominés (au magasin Eaton, partout) par nos unilingues anglos d’ici.

Tous ces descendants de nos colonisateurs, installés au Québec depuis des siècles souvent (« Rhodésiens », disait René Lévesque), bafouaient carrément la langue de la majorité. Deux : le Québécois vit en Amérique du nord envahi (médias, films, chansons rock, etc.) par 300 millions de english speakers, dont nos étatsuniensphiles, cela conduit à notre fragilité, M. McIvor.

Si nos anglos d’ici vivaient ce que nous vivons, s’ils étaient 6 ou 7 millions installés (exilés) au milieu d’une France de 55 millions d’habitants, ils subiraient le même sort. « L’Empire USA » allié naturellement aux 25 millions de Canadians forme sur ce continent une force d’attraction culturelle terrifiante et c’est un miracle —cette épuisante bataille dure encore aujourd’hui— un Québec français, notre résistance fait l’admiration des Européens. Ils y voient un fait inouï !

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