Articles
Commentaires

Archives 'radio'

Ah oui, si nous pouvions vivre sans tous ces itinérants, vagabonds gênants, avoir une police forte mais nous ne vivons pas en Orthodoxie, nous vivons en Liberté.

Si on pouvait éliminer ces bouges à homos, ces cabarets vulgaires et ces clubs d’échangistes, mais nous ne vivons pas en Orthodoxie.

Le bonheur que ce serait d’emprisonner les ados criards, les excités sur patins, sur skate board, ces jeunes survoltés qu encombrent les voies publiques mais non, nous vivons en Liberté, pays maudit.

Pouvoir nous rassembler partout en paix, les culs-ronds-de-bourgeois, protégés par une forte gendarmerie et goûter la tranquillité des heureux possédants, non, hélas, nous ne vivons pas en Orthodoxie mais en Liberté.

Enrageant ce laxisme qui laisse se répandre cette jeunesse bruyante, ces fous énervés, ces coureurs à défis qu’on n’ose jamais menotter… nous vivons en Liberté, hélas !

Suite »

En nos basses laurentides, il y a Oka, région à laquelle je suis attaché. On vient de lire sur l’exil des trappistes d’Oka, des moines Cisterciens. On y allait parfois, mon père surtout, grand amateur de leur fameux fromage : « Pouah, achète pas ça, papa, ça pue tant ! » Cette région, Frenière, Belle-rivière, Saint-Augustin, Saint-Benoit et Saint-Joseph, c’était à mes yeux d’adolescent en bécane l’étalage champêtre tout autour des jolies collines. Modestes villages où j’usais les pneus de ma bicyclette CCM.

À Saint-Scholastique en 1965, Pierre Patry tourna des scènes pour « La Corde au cou », film en noir et blanc tiré de mon premier roman. Qui repasse tard à TVA parfois. Pour « La petite patrie », qui repasse à 15 h et demi tous les après-midi à Radio-Canada, on a tourné à Oka. Pour La Trappe, la belle vieille église, le traversier qui conduit à Como de l’autre bord du lac. Aussi pour la fameuse pinède. Étendus parmi les cocottes de pins, ma mère (feu Gisèle Schmidt) et mon père (vivant Jacques Galipeau) seront vus en pique-nique sous cette cathédrale naturaliste et nous les enfants, chevauchant les vieilles picouilles à $1.00 l’heure. Cela avant que la pègre amérindienne -de Saint-Régis-sur-Warriors- fasse son grabuge, cocufiant un juge-Alan-Gold, un mollusque-Bob-Boubou et le Chiachia loueur de quais aux Rouges révoltés.

VACHES EN PRAIRIES !

Oka : allez visiter les étonnantes chapelles d’un Calvaire sulpicien, là-haut, vous y verrez tout le lac des Deux Montagnes. On allait y pique-niquer avant ce formidable Parc Sauvé, qui fut longtemps un lieu-à-curés-égoïstes, interdit. Garnements de Pointe-Calumet, nous avions une copie de la clé du cadenas sulpicien ! À Oka, il y avait un petit hôtel dit de luxe. Belle bâtisse style Modern art, expropriée par Québec pour cause de fascisme. Proprio, ce nazi « hitlérien », baron Empain !« Le Baronnet » fut mon premier job d’étudiant et le waiter y fit ses premières aquarelles. D’énormes vaches en prairies fleuries. Gratien Fridolin Gélinas, célèbre voisin, y venait comme feu Jean Sarrazin, radioman fameux. Il avait acheté un manoir sulpicien en face de l’entrée du Parc Sauvé. Qui allait ouvrir, ce qui le fit fuir. Vers 1948 un projet immobilier pharaonique naquit, mi-clérical, mi-capitaliste, mais, manque de finances, il avorta.

Suite »

Pas facile de caricaturer sans exagérer. Les facéties du « Bye Bye 2008 » veulent faire rire et sont bien cruelle à l’occasion avec ces revues burlesques. Qui signe dans ces ouvrages ? Véronique Cloutier ou Louis Morisette, son époux. Ou des engagés. Avard-bougon ou Mercier-gros-con ? Léger ? Qui encore ? Veut ou veut pas- on [...]

Suite »

Je viens de lire encore une attaque contre les médias; les communications quoi. Comme chez le fabuliste Lafontaine (« puisqu’il faut l’appeler par son nom »), on y voit « le » coupable, « le » grand responsable de nos malheurs. Tirons sur le messager ! Cassandre, annonceur de nouvelles embarrassantes, gênantes ? À fusiller ! Un Mario Roy vient de fustiger… la presse. et autres canaux. Un Pratte le fit et tant d’autres. Des éditorialistes, juges haut-perchés, nous disent en pleine face que leurs collègues, confrères en tous genres, sont des filous, des macaques, des ganaches…des dangereux ! Étonnante attitude cela, non ?

Le Mario de La Presse, s’attaquant aux « mauvaises nouvelles stressantes » termine sa charge anti-médias (anti La Presse donc ?) par : « Le Prozac a maintenant triplé chez les ados ». On sait pourtant que les ados ne lisent guère les journaux ! Il écrit aussi : « le bon peuple en redemande », (des frousses, des peurs). Oh, cette hauteur : « le bon peuple » ! Quel mépris ! Plein de Roy, bien au dessus des mêlées populistes, de cette manière noble, s’en prennent à « la présence médiatique, ses frissons virtuels…dans une société au fond sécuritaire mais qu’on finira par voir comme la plus dangereuse, la plus violente. »

Chez moi « l’heure des actualités » est comme sacrée en début comme en fin de journée mais je connais des citoyens ultra sensibles (?) qui ne lisent plus les nouvelles dans les journaux ni ne les écoutent à la radio ou à la télé. On plaque un bâillon perpétuel sur la sale gueule à débiter des pronostics sombres. Tous les Cassandre de ce monde empêchent nos petits bonheurs ! « Ferme-la! » Et puis quoi ? Bouchons-nous les yeux et les oreilles ? C’est vrai et je ne suis pas sans péché qu’il nous arrive parfois de ces envies de fermer le clapet des annonceurs déprimants. Par santé mentale. Par besoin d’hygiène primaire. Mais je résiste. Il importe que le citoyen reste lucide, courageux aussi. Qu’il sache bien que l’humanité contient sans cesse son lot de voleurs, de bandits, de rastaquouères vicieux. Certains jours, c’est du « Allo Police » sordide à toutes les manchettes, non ? Pédophilie, suicides, infanticides, viols horribles, etc.

Suite »

Bien content de ma liberté des matins. Retrouvée, à la radio du 98,5, on m’a jeté après une dizaine de jours. Questionnant du motif, on m’a amicalement répondu que l’on veut quelqu’un d’urbain. Et qui sort ! Qui sort, hen ? J’ai compris qu’il y a donc inconvénient d’être, comme moi, un villageois sédentaire. Au fond : bon débarras, car…commenter la télé en belle saison où elle stagne, bof !

À quoi j’ai pensé quand le jeune boss-Bombardier m’a dit : « On veut quelqu’un qui sort » ? Je me suis souvenu, rue Saint-Denis, d’une volumineuse voisine, « Madame Laramée ». Elle était du genre Jean-John Charest -ombragé en France par une jolie potiche monarchiste- elle était une « cocue contente ». Son mari, M. Laramée, bien mis, parfumé, « sortait ». Trois soirs par semaine il quittait allègrement le logis conjugal.

[...]
Ne pas regretter ni les cachets plantureux, ni ma sédentarité quand, le lendemain du lac-en-canardière, nous revoyons ma chère Donalda. Marmotte amaigrie par notre long hiver, qui, placide, indépendante, sécurisée, picore tout proche de mes pivoines en pousses, sur le terrain autour de la galerie. Une vraie poule ! Ô la jolie boule brune remuante en toute quiétude au soleil de mai. Dos arrondi, tête à terre, grignotant… de l’invisible à nos yeux ! Elle ne nous voit pas à vingt pas étendus sur nos transats fraîchement sortis. Elle ne voit pas davantage tous ces noirauds quiscales aux si jolis beaux reflets bleutés qui l’entourent, qui picorent comme elle.

Suite »

« Look who’s talking, pourrait-on répliquer aux observateurs du « Time » de New York affirmant que la culture française est à bout d’énergie, finie ! Non mais… Pas une nation au monde n’est davantage tournée sur elle-même; un seul exemple ? Au vaste rayon-cinéma, nos cher amerloques sont incapables de faire regarder la version originale d’un bon film étranger. C’est le « remake » sauce USA, ou bien le néant !

USA c’est Narcisse incapable de tolérer -de goûter, d’apprécier- aucun autre reflet que le sien !

On a bien fait de répondre à Paris que c’est surtout en France que l’on peut trouver, dénicher, mieux connaître les cultures variées de la planète. Certainement pas aux USA.

À une moindre échelle, bien entendu, c’est au Québec aussi. Les donneurs de leçons étatsuniens se sont ridiculisés.

Ainsi, plein de braves « citoyens du monde », apatride, qui disent craindre notre nationalisme : « Une désolante soif identitaire, rapetissante et bien mal venue qui nous ramène à nos petits nombrils ». C’est l’accusation courante chez ces « internationalistes », la plupart tous tournés vers, seulement, les productions culturelles des grandes mégapoles culturelles.

Suite »

Note aux fidèles : pas de conte lu au 98,5 de Paul Arcand cette année.
INÉDIT : Conte dédié à « Grand Corps Malade », tel un slam par CLAUDE JASMIN

C’est la poupée dans vitrine Parent que ma sœur voulait !
Ma sœur fondait en pleurs rechignait… boudait
Un Noël pourri, ma sœur Marielle en avait sur le coeur
Ma mère y avait dit « Non, trop cher, fais-moi pas peur !
………………..
Marielle a fini par gagner, maman est allée rue St-Hubert
Pauvre môman : des mois avec son compte ouvert
La réserver, en payant en quatorze versements !
Ma sœur traînait devant la vitrine «Jouets-Parent »

Suite »

Sincères condoléances à toute sa famille. J’ai connu ce dynamique jeune bourgeois, fils de médecin, Jacques Hébert. Un type épatant, courageux, enthousiaste, très ouvert au progrès et décidé à combattre « certaines » noirceurs québécoises, car il n’y a jamais eu, ici, de « Grande noirceur », cette foutaise fut une exagération faisant l’affaire d’esprits au gauchisme très pressé, au sauvage, ingrat et aveugle anticléricalisme comme automatique. Ce jeune Hébert dirigeait un hebdo fort utile, hélas à public confidentiel, « Vrai ».Avec d’autres jeunes progressistes, j’y collaborai un peu avec joie.

Un bon jour, un fameux jour, un riche imprimeur de la rue Amherst, Edgar Lespérance, lui installait en toute confiance une maison d’édition. Naissaient alors les indispensables Éditions de l’Homme. Jacques, reporter transformé en éditeur, y fabriqua des livres, parfois utiles, souvent essentiels, qui dérangeaient l’establishment conservateur très souvent. Par la suite, je le vis se métamorphoser, sans grands moyens pourtant, en éditeur indépendant. Rue Saint-Denis, sa maison suractive, -avec un lancement tous les mercredis un temps- se nommait « Les éditions du Jour ». Ce fut le vrai commencement d’un monde du livre enfin très vivant grâce à lui. Y travaillèrent un André Major, un Victor Lévy-Beaulieu. En 1968, Hébert accepta mon manuscrit « Rimbaud mon beau salaud » et le ré-éditait même. Rares à l’époque, Hébert était un éditeur qui versait rapidement nos royalties.

Suite »

Je m’étais frotté aux Juifs « pieux » en arrivant dans Outremont en 1988. Ma surprise actuelle ? Habitant les Laurentides la plupart du temps, voilà que je redécouvre ces encombrants Juifs fondamentalistes. Leur racisme tout en douceur ?

Les actualités racontent au grand public des incidents en nos collines, parfois bénins, parfois plus graves. Exemple : à Val David, à Val Morin, des incendies douteux chez des Juifs qui installent des synagogues dans des chalets. De la grogne face aux déchets mal ramassés, accumulés, chez ces Juifs imprévoyants.

Ou bien, cette clôture de broche de fer faisant une sorte de « réserve juive » en un domaine récemment acquis, qui fut un ex-hôtel, au bord d’un joli lac. Tout cela finit par exhaler des odeurs d’antisémitisme.

Aïe ! Hier encore, un loustic, bon chrétien blanc, interrogé par une télé dira :« Il y a qu’on les connaît pas bien. Ils auraient avantage à se mieux faire connaître ». Oh, voilà le hic ! Ces « religionnistes » farouches ne tiennent pas du tout à… échanger ! À communiquer avec nous. À se mêler le moindrement « au vain peuple » qui les entoure. Un racisme cela ? Mais oui.

Ces cloisonnages insensées en 2007 entre Québécois sont volontaires. Et très regrettables. Dès 1988, dans un hebdo d’Outremont, j’ai blâmé ce ghetto consenti, j’ai regretté, blâmé publiquement, cette sorte d’apartheid juif. Mon article fit des remous à l’époque. C’était un sujet ultra-tabou en 1988. Maintenant, tiens, « tout le monde en parle ». Évidemment nous parlons d’une sorte de juifs : les fondamentalistes, les « très pieux », qui se traduit par « Hassidim ».

Suite »

« Moi on ne m’aime pas, madame, on m’idolâtre ou on me hait », voilà ce que disait Bourgault à l’auteure Francine Allard. À la suite de son dévastateur rejet par les chefs péquistes de René Lévesque, j’avais revu Pierre une fois. C’était rue Saint-Denis par un soir d’hiver, le croisant, il ne me voyait pas, visiblement, il ne voyait personne à cette triste époque.

Je découvrais sur ce trottoir, non plus le prodigieux orateur avec qui j’avais grimpé sur des hustings mais une sorte de vagabond. Démarche trouble, yeux rougis, regard absent, il fonçait droit devant lui dans un vent glacial, dans une neige tombant maigrement, un « soir d’hiver » nelliganien. Cette vision me rendit très triste; on disait que l’ex-chef du RIN, solitaire et dédaigné, dérapait en paradis artificiel. Rumeur ?

Un peu plus tard, il obtenait enfin un poste payé « à jetons de présence » pour le prestigieux Musée des Beaux-Arts et on colportait qu’il fut « recommandé » par nul autre que Robert Bourassa, un adversaire.

Suite »

Sharing Buttons by Linksku