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L'un des auteurs québécois parmi les plus connus, Claude Jasmin est (ou a été) céramiste, acteur, marionnettiste, critique d'art, professeur d'histoire de l'art (moderne), pamphlétaire, chroniqueur de radio et de télé, peintre (aquarelliste), illustrateur, scénographe de télévision, etc.

Photo Éliane Jasmin

Claude Jasmin fait tout d'abord des textes dramatiques pour la radio, puis pour la télé et pour le cinéma. Il a fait beaucoup de journalisme et il publie un livre nouveau chaque année. Depuis 1960, Jasmin a donc publié plus d'une cinquantaine de livres, des romans et des récits surtout.

Jasmin poursuit encore et toujours l'expérience d'écrire avec ses journaux intimes chaque semaine en publiant depuis plus de sept ans un blogue (carnet) dans son site Web . On trouve ici son avis, ses opinions sur les actualités, des critiques de spectacles, de théâtre, de films ou de télé. En somme, il raconte son quotidien. Il parle de lui mais aussi des autres. Jasmin ne laisse personne indifférent, admirateurs ou contempteurs.

Ici, un grand nombre de textes publiés au fur et mesure: lettres ouvertes, projets de romans, humeurs, portraits, extraits... Voici un raccourci vers la liste de tous les textes publiés dans ce site Web. Vous pouvez aussi laisser traces, les commentaires sur les textes de Jasmin sont acceptés et publiés en autant qu'ils s'en tiennent au sujet et demeurent respectueux.

De passage sur cette page ou de retour, pour le plaisir ou pour le travail (l'école), bonne lecture et bonnes découvertes!

1-Tout, LES BELLES HISTOIRES LAURENTIENNES, Poing-comme-net | 6 juillet 2010

LES QUÉBÉCOIS EN RACISTES DOMINANTS ?

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Un jeune cinéaste anglo-québécois vivant au Québec ( mal intégré et mal informé), se confie à un reporter : « La culture au Québec, son cinéma, c’est « tout blanc et franco, rien, jamais, pour ses minorités, pour nous les anglos. Ou les Haïtiens ».  Sa stupide lamentation étonnera grandement une vedette québécoise comme l’excellent Norman Brathwait —ou le surdoué Gregory Charles— et tant d’humoristes à succès. Au Québec, nous sommes évidemment majoritaires (comme des Italiens en Italie, etc.). 80 % de la population. La culture est forcément blanche et franco. Le fou-cinéaste y voit du racisme, un nombrilisme, de l’injustice.

Je lis ces conneries, comme toujours, pour nous diffamer et j’ai besoin d’air. Au rivage, des canards visitent les labyrinthes de l’imposant dôme noyé du vieux saule frais tombé. Un rat musqué, gras comme un brigand, trotte vers le quai, son abri. Une marmotte (ma Donalda ?), grasse comme une voleuse, traverse le terrain, nez fouineur collé au sol. Belles visions qui consolent de ce  fabriquant du film  « Je suis Lénine », ou Trotski, peu importe hein ?, une fable jugée médiocre, continuait de baver sur les Québécois. Mon Dieu, que je suis inquiet pour l’épanouissement de la minorité anglo ! J’en dors p’us ! Comme s’il y avait pas trois cent millions d’anglos (300,000, 000) sur le continent ! Comme si nous n’étions pas que 2% de résistants sur ce continent. Si notre culture « blanche et franco » vit bien, s’épanouit fort, eh bien, ce fait en Amérique du Nord ne cesse de susciter l’admiration. Tous les observateurs de l’univers et nos visiteurs du monde entier ont le chapeau bas ! Notre surprenante survivance, notre farouche résistance est prodige. On a bien raison de nous en féliciter sans cesse. Partout ailleurs sur la planète (et en Louisiane donc) ce sera le souhait « de nous assimiler » selon Lord Durham venu nous enquêter en 1839. Québec français est un miracle ! Et que ceux qui refusent de s’intégrer normalement à nous —80 % du peuple québécois— aillent pisser dans les fleurs !

Ô, tellement plus rafraîchissant de revoir soudain ce grand papillon, belle couleur chocolat avec arabesques blanches aux franges. Foufou, il volette entre les corbeilles rubescentes de Raymonde.Tellement plus ravissant d’observer ces vives mésanges-à-têtes-noires qui s’agrippent au bord des feuilles pour attraper des pucerons ravageurs, un vrai numéro de cirque !

Bon, vive l’été et sus aux diffamateurs malgré la canicule et cette cuisse ankylosée. Je vais revoir « le » Grand Saint-Pierre du Paradis à la clinique). Je souris à ma vie. Une équipe, armée de scies, va réduire en bûches le vieux saule tombé. Eh bien, non !, voilà encore un coco fêlé ! Un autre con qui joue le prophète de malheur : Québec, comme nation libre, normale, c’est terminée depuis, exactement, octobre 1970 ! » Qui parle à un magazine de Paris ? C’est la vieille « queue de veau », le faux-Prince consort. Ô con sort de ce corps. Celui  de notre Reine-nègre à Ottawa. Ce parasite culturel exilé de France, ex-documentaliste de cinéma, joue la devineresse à boule de cristal.  « Notre lutte pour une patrie souveraine, faut plus y penser, un  rêve à enterrer « drette là ». Pourtant voilà qu’une indépendantiste vient de gagner aux élections, proche de la métropole ! Pépère Lafon, qui a fréquenté des vilains séparatistes, de Vallière en Jacques Rose, de Godin en Miron, achevant sa figuration de valet muet de la Vice-Reine stipendiée, devait avaler de travers cette semaine.

1-Tout, LES BELLES HISTOIRES LAURENTIENNES | 27 juin 2010

TREMBLEMENT ET NOYADE D’UN CENTENAIRE ?

D’abord parler de la fameuse secousse terrestre venue de l’ouest. Au début, devant mon ordi, j’avais cru à un cortège de ces maudits bruyants camions sur ma vieille « Route rurale numéro I », alias la rue Morin. Non, ça durait, Ça ne finissait plus. La peur ? J’ai cru ensuite à un long grondement d’un tonnerre. Mais ça ne finissait pas, alors oui, terrorisé, vite, vite, je me suis jeté dehors !

Quand ma tendre reviendra de la ville : « Pis? As-tu eu peur ? J’écoutais la radio de l’auto, c’était un tremblement de terre, venu du pays de mon enfance, Claude, la vallée de la Gatineau ! » Je vis avec « une fille d’Hull ». Vieux gag. J’ai donc vu ce que cela fait, un tremblement des sols. J’étais en Haïti un moment, à Port-au-Prince, avec mon camarade Dany Laferrière et j’ai eu une peur bleue !

De la galerie, terminée la peur, je vois la vie reprendre : un merle foufou (dit rouge-gorge), batifole dans un haut chèvrefeuille à l’ombre des érables. Comme pris d’une joie féroce ! Une attaque aux bourgeons naissants ?

Le dimanche précédant, s’amène « la Fête des pères », s’amène ma fille, le mari, deux petits-fils : « Bonne fête papa-papi ! » Mon fils de Val David, Daniel, lui, visite Barcelone. Escargot bizarre, mon Éliane traîne sur son dos (une camionnette Chevrolet), une longue carapace plastifiée. Marco-gendre descend au rivage, d’une seule main, la chose bleue et si légère déniché à son Costco. C’est alors la sinistre découverte ! Haut comme un édifice de quatre étages, gît dans l’eau, mort, notre saule plus que centenaire. Douleur de voir ça, la vraie peine. Ce vieil arbre en a tant vu : depuis 1980, des générations d’adèlois en chaloupe, en canots (à moteurs dans le temps !) Plus jeune il a vu un voisin Grignon, Claude-Henri en culottes courtes lui grimpant dessus! Il a vu, beaucoup plus tard, mes petits-fils si heureux, très fiers, dans leur cabanon improvisé entre ses gros bras. Les a vu aussi accrochés au gros câble de nylon jaune (installé par le pasteur protestant Toupin, un ami). Ils étaient de vaillants Tarzans crieurs s’élançant dans le lac. Eh bien, notre vieux saule penché, le voilà mort, noyé. ses branches, toutes, « le bec à l’eau ».

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1-Tout, Poing-comme-net | 19 juin 2010

À SAINT-JÉRÖME : LE PIRE DES RACISMES ?

Social Buttons by LinkskuматрациLe « grand’homme » métallique sous l’ange sculpté par Laliberté au pied du mont Royal, Lafontaine, ne fut qu’un misérable assimilé, il exigeait de son brave cocher qu’il lui  cause en anglais, un Québécois comme lui. Voyez-vous le genre de héros qu’on a voulu nous faire admirer ? Un « dominé » satisfait de s’assimiler. Fier [...]

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1-Tout, LES BELLES HISTOIRES LAURENTIENNES | 14 juin 2010

LE SOMMEIL DES TRUITES !

Il faisait beau soleil et voici donc un colibri, si vif, si hélico, qui fonce sur notre oiseau de bois émaillé rouge acheté « une piasse » chez Dolarama ! Il affronte ce leurre et puis, déçu, il fuit. On rit. Voulait-il s’accoupler à un cardinal de bois ? Hon ! Celui de Québec, l’insensible Ouelette, en aurait sorti sa bulle ! Puis voici que ma Raymonde rentrant de son Hyperclub de Piedmont, me répète tout le mal dit sur le dos de la marmotte. « Un vilaine rongeuse de graines en semis, très nuisible. » Bof, on n’a pas de potager ! Je descend trois marches voulant apercevoir ma grosse Donalda, rien. Faire un ménage dans mon tas de vieilles planches et l’en déloger. Non, j’y suis trop attaché. Fou hen ?

« Hier encore » (Aznavour) le vieux chat jaune-orange, bien assis, fixait ce coin secret du siffleux-terrassier derrière de vieilles persiennes remisées. Ma Donalda y allait aux toasts ! La terre volait sur un temps riche. Agrandissement ? Naissances ? On voit rien encore. Mais j’ai bien vu, une première !, un papillon d’un beige enluminé de symétriques ornements gothiques (oui, oui) se poser sur un garde-fou et, oui, choir sur le côté ! S’immobiliser « penché » les pattes en l’air. Quoi ça ? Trop gavé ? Il pulsait fortement. Papillon ivre-mort ? Je l’observais et calculai : ses grandes ailes, ce serait comme si nous supportions, attachés à notre dos, des voiles de 40 ou 50 pieds de haut ! Alors, épuisement ou trop de sucs bus ?

L’ami Jacques Allard m’autorise à me baigner chez lui. Il possède un coquet spa-auberge, le Excelsior, passé le grand domaine skiable du Chantecler. L’une de ses piscines s’orne d’un immense arbuste, sorte d’admirable palétuvier avec ses branches feuillues décorant la serre tout autour du bain et qui fait ma joie. En rentrant de nage, avant-hier, la Rivière aux Mulets venant frôler la 117, se montra d’un bleu à la clarté totale. Mon étonnement ! Un bleu bien loin de ce gris-brun de la Nord. Rivière encore vue en voiture quand nous sommes rentrés du Val David « d’en arrière ». À l’ouest. Nous apprenons que ce chemin qui aboutit, via le Mont Sauvage, à un carrefour adèlois, était la très ancienne route. On y découvre toute une campagne comme secrète et y nichent ici et là de rares vieilles belles maisons. Et des « modernes », bien moins jolies.

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1-Tout, Poing-comme-net | 7 juin 2010

DES ASSASSINS PARMI NOUS ?

Social Buttons by LinkskuMon titre était un titre de film. Quoi ?, des tueurs parmi nous ? Ceux de la monoculture à la mode mondiale, à Paris comme à Rome, du « american only » ! Des assassins, des collabos, des masochistes ces reporters qui vantent Usa-Only. Des assimilés. Voyez La Presse samedi qui vient. On [...]

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1-Tout, LES BELLES HISTOIRES LAURENTIENNES | 1 juin 2010

À STE AGATHE : « NO DOGS, NO JEWS » !

J’ai vu, reproduite, cette pancarte placardant la plage municipale de Ste Agathe. Antisémitisme coutumier d’un océan à l’autre dans ces années d’avant la guerre de 1939-1945. Actualités : récente attaque juive d’un traversier turc qui filait vers Gaza, bourré de militants pro-palestiniens. L’anti-juif actuel, celui de 2010, gueule : « Sales juifs, vous avez vu ça dans la Méditerranée, des secouristes des palestiniens de Gaza, et surgissent du ciel, ces salauds de Juifs armés ! »

L’antisémite refuse de reconnaître la réalité. Israël est entouré de pays arabes et ils se sentent seuls, très seuls, au beau milieu de cet océan araboïde, vaste continent antisémite qui les cerne. Tout un monde de pays divers. On y trouve des richards (là où l’on construit des « plus hautes tours du monde ») et des bien moins nantis. La Jordanie. Unis, ils effaceraient rapidement Israël. Divisé (comme nous, Chrétiens), plein de conflits religieux au sein de cette « mahométane » mosaïque; il y a pas si longtemps, Irak et Iran ne se bombardaient–ils pas ? Uni, ce vaste monde, Égypte, Turquie, Syrie, Iran, etc, etc., ferait une bouchée du minuscule état juif. Ces jours-ci, plein d’antisémites souhaiteraient cette invasion de Tel Aviv par les « descendants d’Ismaël », avec le « rejet à la mer » de ces maudits Juifs ! Ô Ste Agathe !

Culpabilisé par l’immonde Allemagne (1933-1945), par l’horreur indicible au pays des génies pourtant, de Bach, à Beethoven aux immenses philosophe) l’Occident applaudissait en 1948 : « Vive la renaissance de l’antique patrie ! » Et la diaspora mondiale juive collaborait à cette installation, de New York à Paris et à Londres évidemment, de partout, vont affluer les soutiens.

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1-Tout, LES BELLES HISTOIRES LAURENTIENNES | 20 mai 2010

La fille « orignale » !

Ce mardi-là, je suis allé jeter un œil dans un sombre enclos, j’ai vu la rangée de guetteurs: ô, gagner un lot au jeu de vidéo-poker ! Magasin aux illusions avec « bandits manchots », chassés jadis, installés par l’État pour vider les poches des « croyants » du fatum grec ! Je venais du Calumet, à côté, pour acheter ma pitance-actualités. J’y allais déjà à vingt ans et je ne permettrai à personne de dire que c’est le plus bel âge. J’aimais ce bel hebdo « Arts et spectacles », made in Paris, France. Je grimpe toujours, à pied : magasins ou ex-restos « à louer » souvent. Au 31 Morin vivait le docteur Rochon et sa fille Pauline, l’âme du Centre d’Art, mon employeur. Un peu plus haut, le « Citrus », modeste bistrot à terrasse « très » parfait pour une bouffe originale, J’y étais hier ! Où il y a le parc Aubert, S’AGITAIT la Grosse Madame et son caboulot du coin. Démoli. Ce bout de la rue Morin avait des airs de far wesT. Il n’en reste que la maison de briques du « El Forno ». En face l’épicerie-boucherie Blondin, pas loin, un petit hôtel, « Le Chateauguay », disparu. En dessous, son pub d’où je voyais parfois sortir mon camarade Grignon, capot de chat au vent, marmottant au vent du nord de 1950 !

Suffit les souvenirs, je rentre et coup de fil du Jean-Paul Voisin : « Y a un orignal sur ta grève, va voir ! » Vite, je cherche l’appareil-photo, puis les jumelles et quand je descend l’escalier, trop tard. Vrai yatch-à-moteur la bête accoste déjà en face, au rivage du Chantecler. Des témoins abondent. Voisine Ouellet : « Il descendait à l’épouvante dans la rue, comme revenant de l’église ! » Pieux animal ? Messe basse ? Maurice Voisin : « J’allais porter mon sac de déchets et paf !, face à face, c’était une femelle ! » Oh, une fugueuse des bois du Sommet Bleu ? Ado délinquante ? Le calme revenu…à midi, encore ce petit bonheur, au ciel du village, d’entendre sonner nos cloches, l’air vibrant, rue Lesage. « C’est l’Angélus », ma mère chantait toujours.

« L’économie en reprise », titre Le Devoir centenaire. Vrai ?

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1-Tout, LES BELLES HISTOIRES LAURENTIENNES | 14 mai 2010

NARCISES, TULIPES, JACYNTHES ET JONQUILLES !

Enfant né en 1930, jamais de fleurs dans mon monde. Aucune. Nulle part. Des fleurs ?, futilité, « une affaire de luxe », pensaient les petites gens de mon temps. Sauf aux saints autels de nos églises les jours fériés. Que des pissenlits. Si vulgaires… Que les Italiennes de mon quarter allaient cueillir (les feuilles) en vue de laitues qui nous mystifiaient, sotte répugnance.

Dans Villeray, quelques exceptions pourtant, certains parterres, ceux des riches « professionnels », rue Saint-Denis, notaires, médecins, avocats. Pas tous. Au coin de Jean-Talon, de biais avec La Casa Italia, une dame se fit vendeuse de bouquets. Pour « naissances, mariages et morts ». Elle se nommait en néon rose sur son enseigne : « Madame A. Lafleur, fleuriste ». Boutique pour « gens en moyens » évidemment.

Désormais, et c’est bien, on voit des fleurs partout. Dans des tertres municipaux, sur des poteaux à corbeilles, dans des platebandes, publiques ou privées. C’est souvent accompli avec du fort talent, des arrangements merveilleux parfois. Aussi, chaque printemps, comme ces temps-ci, je revois non sans un certain étonnement, de très fort nombreuses hordes d’acheteurs de fleurs dans des pépinières et j’ai ma favorite à Val Morin. Pour les capricieux il y a ces « bien connues » et t

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1-Tout, LES BELLES HISTOIRES LAURENTIENNES | 11 mai 2010

MES JOLIS RATS !

Arrivants à Sainte-Adèle en 1973, constatation d’un recoin de terrain inondé. Même en été. La cause ? Les maudits remblayage des voisins. Jadis. C’est moins tolérés, en 2010, ces nuisances pour ceux qui ne se haussaient point ! Mes voisins à l’ouest, les joailliers Saint-Jean, avaient « remonté » leur terrain, et tant pis pour les autres ! L’eau de leur berge, ainsi refoulée, forma chez nous une « fausse-baie », stagnante, marécageuse; rien à voir avec ces naturelles terres basses, inondables, qui servent de tamis, de filtres. Nous avions donc des eaux mortes puantes et des quenouilles (médicaments chez les Amérindiens !). Un met apprécié des rats musqués et des castors. Bienvenue alors aux grenouilles. Que de crapauds qui chantaient la liberté, cher Félix Leclerc. Que de têtards au rivage chaque année !

Aveu : on a fait combler ce faux marais. Dompages de terre et puis problème écologique. Collectivement, nous tous, bons bourgeois proprios, étions des ignares. L’écologie élémentaire condamne ces égocentriques allongements de terrains riverains. Autrefois c’était la mode conne des rivages clairs et nets, tout nus, sans arbres surtout. Des murs de béton au ciment peint en blanc, parfois garnis de fausses pierres décoratives ! Visitez ces horreurs le long des lacs et rivières. Mode désormais combattue avec ordre de remettre en l’état, quand les élus mettent leurs culottes ! On voit même des courts de tennis (chez Laniel), ou bien une piscine ! Anarchie, égotisme, tristes époques niaises, saloperie d’ignares que nous étions.
Désormais : nouveaux règlements, rivages des lacs « à rendre à la nature . Va-t-on obliger la démolition des tennis et piscines ? Observons ça.

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1-Tout, Lettres ouvertes | 10 mai 2010

À la belle Yolande…

Social Buttons by LinkskuChère ministre, j’ai lu votre « défense » face à l’accusation : « Vous devriez pas, aux frais des contribuables, enseigner l’anglais aux émigrants. » Vous avez rétorqué que « c’est à cause du contexte québécois ». Réponse maladroite, chère ministre, réductrice. La vérité -munissez-vous en- c’est que la langue des « tout-puissants » étatsuniens -pas vraiment celle de l’Angleterre – [...]

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