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LA JOIE !

On ne change pas les Québécois ? Pas pour tout. Pas pour cette vision enchanteresse : la première neige, la blancheur partout. À cinq ans ou à 75 ans, la beauté. Nos exilés en pays chauds le disent, ils ont la nostalgie de la neige. Ce mardi matin avec l’ouate qui descend du ciel ? Image d’Épinal disent les grincheux. Allons, nul n’est insensible de cette… cotonnade paradisiaque. C’est beau et c’est une chance d’avoir quatre saisons. Certes l’arrivée du printemps contient un indicible plaisir, ce réveil de la nature endormie trop longtemps. Et l’été bien évidemment restera toujours la saison de la liberté. Mais vient de se terminer donc l’automne avec ses rutilantes couleurs aux feuillus, ses tons fauves partout, même dans les fossés le long des autoroutes…Mais la première neige, ah ! Sortir du lit, ce mardi passé, découvrir par sa fenêtre la vie en blanc, oh !
Gamines, gamins, c’était la fête, la promesse des glissades, du patinage dans « le rond » voisin. Ados, les skis dont il faut polir les planches, cirer les bottines…de vrai cuir dans mon temps. Pour les aînés, l’hiver annoncé, c’est donc tout un album d’images. Quant à moi, c’est les images à peine brouillées de tant de beaux soirs sur la patinoire proche du marché Jean-Talon, tant de sorties avec un traîneau, une longue luge ou même une pièce de vieux prélart pour dévaler des pentes, par exemple, dans le géant congère du coin de ma rue à l’époque où on ne ramassait pas vite les amoncellements accumulés par les charrues municipales. À la Carrière Villeray abandonnée ou bien, grandis, aux pentes des collines nommées « Les Hirondelles » à Montéal-Nord.

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Vous en aurez bientôt des nouvelles de Maurice car, après avoir drainé en ville presque deux cent millions de notre argent public pour sa « grande » bibliothèque, « grande » Lise Bissonnette va se plonger dans les lettres de Maurice. Sand son nom de famile. Avez-vous hâte [...]

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En fin d’après-midi, trois fois par semaine, parfois davantage, je grimpe quelques rues et je me retrouve dans un joyeux groupe, pour commérer. En gang. Hon ? Oui, oui, pour jaser, pour écouter et parler à des voisins. Quoi ? Il y en a pour qui c’est la partie de …bridge, non ? D’autres, comme mon éditeur à Trois Pistoles, V.-L. Beaulieu, celui du très effrayant, absolument insupportable « Je m’ennuie de Michèle Viroly »), c’est le bowling ! Eh oui, très régulièrement. [...]
Le divertissant feuilletonesque de la vie ordinaire débutait. Équeutant les fraises, assis pas loin, j’écoutais heureux. C’était mon école. J’emmagasinais. Pour recréer la vie, l’écrivain a besoin de beaucoup écouter la rumeur touffue des vies des autres.

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pour RADIO 98,5FM Montréal
diffusion le vendredi 24 décembre 2004 8h
Écouter l’enregistrement -format Windows Media
«LE P’TIT JÉSUS DE PRAGUE »
Par Claude Jasmin
C’était un vendredi 24, comme aujourd’hui. Un décembre du temps de la guerre. « Demain samedi, demain Noël ». La mort rôdait. Ça allait mal : les nazis [...]

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Rappelez-vous le fabuliste et sa grenouille qui s’enfle, s’enfle, se prenant pour un bœuf… « tant qu’à la fin elle creva ». (Lafontaine). Un dimanche soir de chic gala « corporatif », face à d’immenses foules de compatriotes, la grenouille Guy-A. Lepage, paf !, crevait ! Pas beau [...]

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Dans l’ex-right light, dirais-je exactement où ?, un bonhomme m’a fait rencontrer, vendredi soir dernier, une jeune femme bizarre. France, son nom. Une fille perdue, dont on a vraiment pitié…et qui va sortir de prison bientôt.
Mon gaillard [...]

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L’envoyé anti-monarchiste, Benjamin Franklin, avait raison en 1776 : « Ce serait moins coûteux d’acheter ce pays (alors colonie d’Angleterre) que de payer pour le conquérir ». Les choses ont changé fantôme-Franklin ? Nous deviendrons (c’est juste « pire » à Toronto) une colonie des USA. Exemple patent : ce « Festival du jazz » à Montréal. Même si aucun hôtelier montréalais n’est mon cousin, je ne voulais pas nuire à leur business. C’est fini alors parlons clair sur ce chiard subventionné par nous, cochons-de-payeurs d’impôts. Certes, le populo aime les fêtes gratuites d’entrées. La minorité d’ afionados (nantis) achètent des billets en salles et l’immense majorité va aux jam sessions extérieurs, eh, ça coûte rien ! Sauf les bières.

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Toute vie humaine est un roman.
Des centaines et des centaines de milliers de québécois ont vu revivre René à la télévision de ” La petite patrie ”, le dimanche soir. Cela durant deux ans, de septembre 1976 à juin 1978. J’avais baptisé René ” Roland ” (Patry) et c’est, un comédien débutant surdoué, l’acteur Michel Forget, qui l’imitait. Pardon qui l’incarnait, le personnifiait. Avec tant de talent que René m’avait dit ben être tout content. Fier même.

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La fin d’une année c’est le bon temps pour réfléchir. Je sors de ” L’UN EST L’AUTRE ” d’Élisabeth Badinder qui, savante, joue de palethnologie, d’anthropologie, d’analyste sur-cultivée.

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Monsieur le prof de droit à Mc Gill, je viens de lire (Le Devoir du 24 octobre) votre étonnante version d’Octobre 1970 » qui vane les bienfaits de l’armée dans Montréal et des 497 incarcérations préventives. Selon vous, trois manifs de 1969 (7,31 oct. Et 7 novembre), un an avant (!) l’automne de 1970, [...]

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