LULU-LA-CANNE, MONARCHIE ET HARPER ÉLU !
3 juin 2011 | Poing-comme-net
Le député de Mercier sur le Plateau a du cran et parle franc. L’unique élu de Québec-Solidaire et Iranien d’origine ayant choisi le Québec n’a pas froid aux yeux. Il a voulu ouvrir les yeux de Lucien l’unijambiste, ex-chef patriote du « OUI » de 1995 devenu le vulgaire publiciste stipendié d’un lobby de creuseurs de puits (à gaz). Le vaillant député a aussi condamné les dépenses de l’État pour la visite estivale d’un rejeton —et sa femme— de sang bleu britannique. Race de parasites, dit-il avec raison. Les amateurs du Paris-Match à noces royales grognent.
On comprendra donc que le détestent tous les demi assimilés du Québec, nos colonisés, nos aliénés, nos déracinés. Il y a longtemps que nous serions une nation (Harper dixit) avec un pays si nous ne traînions pas ce boulet de peureux parmi les nôtres. Car sur dix francophones québécois, il y en a six qui disent « oui » et quatre « non », ces derniers, arriérés, pissent dans leur culotte, vénèrent leurs dominants. « On a pas besoin d’une patrie », brament ce troupeau de couards. Juste bon pour les 250 nations de l’ONU; ou pour Israël. Fragile patrie juive, exemplaire, menacée mais qui fait montre d’un patriotisme ardent, que l’univers occidental admire; dont cette résurrection de leur langue, l’hébreu.
À ces étrangers —toujours épatés, renversés par notre fabuleuse résistance— que je croise parfois et qui ne comprennent pas les défaites de 1980 et de 1995, eh bien, j’explique que nos quatre franco-branleux (sur 10) se joignent aux anglos-québécois, francophobes, aussi aux émigrants qui ne s’exilaient pas au Québec mais au British North America. Au dollarland.
Mais, ô joie !, j’explique aussi que cela va s’achever. Que les Canadians viennent de constater ( une première utile au fond) qu’ils peuvent désormais gouverner sans le Québec. Voyez la victoire historique de Harper, majoritaire, Une situation impossible jadis. Plus utile encore à notre combat patriotique, ces fameux « résistants » n’auront plus aucun poids sérieux bientôt au Parlement fédéral. Déjà on a glissé de 50 % et plus encore en 1867, à 40 %, à 30% et je pense bien que nous sommes rendus dans le 20 % ou pas loin. Nous seront un jour… quoi ?, 15 % et puis 10% de la population du Canada. Ottawa va rajouter des comptés (c’est annoncé) et la nation québécoise —aux communes— sera insignifiante aux moments des votes, pas plus importante que les Ukrainiens, les Arméniens, que sais-je. Voyez-vous ben l’avenir du côté du Canal Rideau ? En noir pour les fédérastes. En rose pour les patriotes. Ouvrons les yeux, avec ce Harper tant détesté par nous mais triomphant au bord de l’Ottawa River, l’année 2011 marque un tournant annonciateur de liberté pour nous. Ce sera à jamais la-fin-de-la-face-laide of the Queen aux piastres et aux timbres, au Pays de Québec.
À mon avis, le motif de séparation « L’identité québecoise, nation distincte »,
n’était pas le bon. La véritable corde sensible : l’argent.
En deux mots : Impôts et taxes. Ces deux mots auraient touché tout le
monde : fraîchement débarqués ou non.
Tout le monde sait que 62% de la population du Canada est regroupé
dans deux provinces : Ontario et Québec…..Les deux vaches à lait du Canada ou Péréquation de merde.!….même signification.
@ Claude Jasmin
Que se passe t-il donc avec mon commentaire pour que jamais il n’apparaisse en attente de validation comme les fois précédentes ?
Je ne vois pas de commentaire en attente M.Simard.
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